Magazine Culture

MGG au Festival de la BD d’Angoulême: les documentaires Phylactères

Publié le 29 janvier 2016 par Madlygirlygeekly @MGG_Webzine

Festival d’Angoulême: documentaires Phylactères

Seize courtes vidéos, qui durent entre 5 et 7 min. 30 chacune. A chaque fois, un auteur, souvent une auteure. Des volumes seules ou des dyptiques... souvent un tome choisi dans une série. Et, invariablement, l'analyse du texte et de l'image, de leur mariage au service de la narration, et de l'Idée des artistes. Telle est Phylactères.

Pour l'érudition, le sens du détail et la conviction de l'équipe de production ces critiques vidéos sont au neuvième art ce que Positif ou les Cahiers du cinéma sont pour son cousin des salles obscures. A ce (gros) détail près : Les mots de Thierry Groensteen ou Benoit Marchon n'ont rien de péremptoire. Ils ne somment pas le spectateur de prendre parti. L'amour des œuvres transparait si clairement dans leur travail qu'on sort de la salle de projection avec une liste de lecture en tête, purement et simplement.

Pour celles·ceux que la critique érudite rebute, aucune inquiétude à avoir. Les pages des différents ouvrages ne sont pas seulement des illustrations. La réalisation peut, au besoin, grossir un détail, jusqu'à un simple trait de crayon, pour les besoins de la démonstration, et le vocabulaire reste parfaitement abordable.

Pour la clarté de l'ensemble, les divers épisodes ont été classés selon des catégories qui ont déjà été exposées plus haut. Voici mes préférées dans chacune d'elle :

Un classique méconnu, et la preuve par l'exemple que la bande dessinée, y compris la bande dessinée jeunesse, peut se saisir des sujets les plus sérieux avec une vraie analyse.

L'histoire d'un road movie improvisé de deux copines, du danemark à l'Italie en passant par Vienne. Parce que la bande dessinée est un support privilégié pour l'onirisme. J'irai le lire dès mon retour de Charentes.

Encore une série que je n'ai pas lue, mais que " Phylactères m'a donné envie d'essayer. Peut-être pour le choix du volume, qui se concentre sur la transmission entre la jeune héroïne et sa mère, et la recherche de filiation, comme quoi la bande dessinée jeunesse ne fait pas forcément dans le léger et l'inconséquent.

Vivement la diffusion des prochaines séries !

Festival d’Angoulême: documentaires Phylactères


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Madlygirlygeekly 196 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines