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On remet ça... ou en tout cas, on essaie...

Publié le 29 janvier 2016 par Pascal Boutreau

Cette fois, j'ai explosé mon record... 11 mois sans la moindre new news. Au lendemain de la relance de mon blog hébergé par L'Equipe, je tente un énième redémarrage de ce "canal historique" (la première version du blog remonte à 2005), bien plus perso que l'autre (laissez moi un peu de temps pour changer les albums photos un peu dépassés...). Alors pourquoi ce nouvel élan ? 

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Comme beaucoup l'on déjà vu sur ma page Facebook, le sport a (enfin) repris une place prépondérante dans mon emploi du temps. Et comme toujours cela (re)déclenche pas mal de choses. Une dizaine d'heures hebdomadaires avec le Marathon de Paris, le 3 avril, dans le viseur. Ce Marathon de Paris, je l'ai déjà couru 13 fois, a priori je ne devrais donc pas me perdre en route. Dans ma folle jeunesse, je me servais d'ailleurs parfois de cette course plus comme une sortie longue que comme un réel objectif. Mais voilà ma bonne dame, les choses ont changé... les fleurs ont fané, le temps d'avant c'était le temps d'avant, si tout zappe et lasse, les amours aussi passent (oups pardon je m'égare...)

Les années défilent et les kilos s'accumulent. Et quand monter deux étages commence à ressembler à l'ascension d'un 8000 sans oxygène, alors que quelques années encore avant, on s'amusait sur des Ironman ou autres plaisanteries de ce genre, il devient urgent de réagir. On se le dit une fois, deux fois... on remet les baskets une fois, deux fois et pan, on rechute. Fracture de moral, blessures d'un corps qui peine à comprendre qu'il faut s'y remettre, emploi du temps démentiel, chaque velléité de reprise doit faire face à tous les obstacles, tant physiques que psychologiques, qui se dressent sur notre chemin. Bien sûr, on se doute qu'on ne retrouvera probablement pas la forme d'antan. Mais si au moins on pouvait retrouver une apparence "humaine" et un semblant de condition physique...

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Cette reprise, je l'ai désormais entamée depuis près de deux mois avec désormais un minimum de 4 séances de course à pied par semaine (dont une de fractionné et une d'au moins 1h30), et si possible en complément un peu de VTT et deux séances natation. Une douzaine de kilos (minimum) à perdre pour prendre un départ de marathon, un emploi du temps à réorganiser pour redonner au sport une place de premier choix, une envie à nourrir puis à entretenir, et un corps à surveiller de très très très près quand mollets, ischios et lombaires vous réclament sans cesse un peu de bienveillance sous peine de vous le faire payer et ainsi de mettre violemment un terme à ce projet.

Ceux qui me connaissent savent que la raison n'est pas mon fort. "Plutôt la démesure à la demi-mesure" telle est ma devise. Joli dans sa formulation, souvent dangereux dans son application. Heureusement, si l'âge est parfois un fardeau, l'expérience est un atout (toujours voir le côté positif des choses). Elle m'a appris à écouter les alertes de mes p'tits muscles. Après deux mois, l'objectif reste atteignable. Près des deux tiers des kilos superflus ont déjà disparu et ce n'est j'espère qu'un début (merci Thierry d'OnlineTri pour tes précieux conseils)... et si je peux en abandonner 15, je prends... La condition revient peu à peu. Alors bien sûr, ça ne va pas très vite (c'est le moins qu'on puisse dire), le Garmin est loin d'être en surrégime, lui. Mais il faut savoir être patient pour les choses qui nous tiennent à coeur (ça marche aussi pour les personnes). Il faut savoir accepter les souffrances,et toujours se forcer à regarder devant. Parce qu'il ne tient qu'à nous de rendre beau ce demain. Ce Marathon de Paris, il me reste deux mois pour le préparer. Inutile de me projeter au-delà pour le moment même si bien évidemment, quelques trails, quelques raids, quelques swimruns et forcément quelques triathlons aiguisent déjà une petite curiosité... Interdit cette fois de brûler les étapes. Certes, le temps passe vite. Mais c'est en le respectant que j'espère cette fois le prolonger.  

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Les anciens le savent, ce blog évoque aussi quelques avis très personnels sur différents spectacles, films et parfois livres. Et ça tombe bien, depuis quelques semaines, j'ai de nouveau le temps d'en profiter un peu.

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On commence par "Les 8 salopards", le dernier Quentin Tarentino. Le premier mot qui me vient à l'esprit est "déception". Pas loin de m'endormir à plusieurs reprises, pour moi le moins bon des huit films et à coup sûr très loin de Inglourious Basterds ou Django Unchained.

Gros plaisir en revanche avec Christelle Chollet dans son spectacle Comic Hall à Bobino. Très belle soirée avec une artiste complète qui a su sortir de son registre initial de chanteuse pour offrir un vrai spectacle complet... et drôle.

Soirée très spéciale du côté de Bercy à l'occasion du concert des Enfoirés pour les Restos du Coeur. Une première, pour le moins inattendue mais ô combien exaltante. 5h dans la fosse mais de bien bons moments... Côté musique, le solo de Jean-Louis Aubert fut juste une tuerie. Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii à toutes les "actrices" de cette soirée. 

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Et on finit avec un conseil de lecture pour tous ceux qui rêvent de créer leur propre entreprise ou bien qui se démènent pour développer leur structure en tentant de surmonter tous les obstacles que l'on nous met sur notre chemin... L'ouvrage "30 parcours d'entrepreneurs" est signé Cécile Hans. Que les choses soient claires, on est clairement dans le libéralisme. Et ça tombe bien... Extraits de l'entretien avec René Hans, éditeur de cet ouvrage initié également par Wooz'Up. 

"Pour réussir, il faut être passionné, se donner entièrement. Le chef d'entreprise est un sportif de haut niveau, s'il ne s'entraîne plus, il est fini. Même si'l a été le meilleur, il devra toujours rester sur le pont, dépenser son énergie sans compter. (...) Le passionné oubliera le temps passé. La réussite nécessite passion, compétence professionnelle et compétence technique." 

"Nos élus, à force de vouloir nous protéger de tout, nous infantilisent. Pour nous, la pauvreté est une vertu et la recherche de l'excellence un péché. L'argent est sale et le commerce par essence même malhonnête."

"Le monde a changé. Nous devons passer d'une société de fonctionnaires à une société d'entrepreneurs." 

"Notre pays n'échappera à la pauvreté et aux extrémismes qu'en encourageant la libre entreprise. L'avenir n'appartient guère aux assistés, aux rentiers, aux héritiers.De nouvelles richesses sont à créer, relevons le défi." 

Twitter @pgb51


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