Magazine Culture

Critiques Séries : Chicago Med. Saison 1. Episode 8, Chicago Fire. Saison 4. Episode 13, Chicago P.D.. Saison 3. Episode 13

Publié le 05 février 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago Med // Saison 1. Episode 8. Reunion.
Chicago Fire // Saison 4. Episode 13. The Sky is Falling.
Chicago P.D. // Saison 3. Episode 13. Hit Me.


Cette semaine j’ai décidé de tenter un nouveau mode de visionnage en enchaînant les trois épisodes de la franchise Chicago l’un à la suite de l’autre. Le but pour moi était de voir comment pouvait se visionner une série aux liens constants mais aussi avec ses intrigues propres. Cela permet aussi de voir les différences qu’il y a entre les trois séries. Chicago Med, que j’ai soupçonné de devenir beaucoup plus intéressée par les émotions des personnages démontre parfaitement avec « Reunion ». Dans ce nouvel épisode, Nat et Will se retrouvent ensemble avec le Dr Charles afin de trouver des réponses à un mystère médical. C’était une association de personnages plutôt bonne dans son ensemble. Par ailleurs, « The Sky is Falling » est l’un des épisodes de Chicago Fire les plus intenses de la saison, voire même depuis la saison 2. Il aurait cependant fait peut-être un peu plus pâle figure s’il avait été diffusé quelques semaines plus tôt après les attentats de Paris tant les ressemblances pourraient être frappantes. Enfin, « Hit Me » est une occasion de parler de problèmes que l’on retrouve au coeur de la Chicago P.D. car bien évidemment, tout le monde n’est pas tout blanc et sait comment se salir les mains. Mais c’est sans compter sur notre équipe de choc qui dès le cold-open sait comment faire pour prendre un ripou la main dans le sac.

Mais pour en revenir à « Reunion », cet épisode est vraiment le plus intéressant de tous d’un point de vue philosophie des personnages. Je crois que Chicago Med est clairement en train de devenir la meilleure série de la franchise, s’intéressant à beaucoup plus que des cas de la semaine mais aussi aux émotions que cela insuffle à chacun des personnages. Je pense qu’il ne faut pas voir le milieu médical comme quelque chose de miraculeux et au contraire comme quelque chose de difficile, surtout pour ceux qui tentent de sauver des vies tous les jours. Grey’s Anatomy a rendu le médical un peu simple dans un sens, se concentrant surtout sur les personnages et leurs relations. L’avantage de Chicago Med est de ne pas chercher à faire des cas médicaux des accessoires mais uniquement des éléments narratifs qui permettent aux personnages d’évoluer tout autour. Ce n’est pas le cas dans la série médicale de ABC. Rare sont les moments où les personnages peuvent évoluer autour de cas médicaux. Certes, il y a aussi les relations entre les personnages qui nous intéresse mais Chicago Med ne peut pas échapper à tout cela non plus. La série reste par moment prévisible mais elle maintient le téléspectateur dans une ambiance particulière et beaucoup moins anxiogène que Chicago Fire ou encore Chicago P.D. (encore plus cette semaine pour les deux dernières).

Que cela soit Nat et Will ou encore Choi (dont j’espère que l’histoire ne va pas se terminer avec « Reunion »). Par ailleurs, Sarah et Joey sont présents pour apporter un peu de légèreté à l’ensemble, ce qui ne fait clairement pas de mal à la série, car cette dernière en avait vraiment besoin.

Sarah - « Whatever. Don't do it on my account. Go have fun. »
Joey - « ‘’Fun?" I've been on one awful date. She asked me to go on a hike, and I got bit by a spider. It still hasn't healed. »

Parfois, j’aurais apprécié que Chicago Med aille plus loin mais elle gère suffisamment bien son univers pour le moment tout en restant assez classique dans son ensemble. On sent qu’il n’y a pas forcément de volonté de sortir des clous. C’est quelque chose qui a toujours réussi aux deux autres séries de la franchise alors pourquoi ne pas encore en profiter après tout. Au contraire, « The Sky is Falling », l’épisode 13 de la saison 4 de Chicago Fire était particulièrement intense. J’ai adoré du début à la fin la façon dont la série cherche à nous maintenir dans une ambiance particulière. Si le sentiment est forcément accentué par rapport aux récents évènement survenus à Paris, je pense qu’il n’y a rien de mieux qu’une série qui est capable d’oser. On sait que Chicago Fire est capable de tuer des personnages dès que la narration le nécessite. Elle l’a déjà fait par le passé alors je ne serais pas surpris qu’elle puisse le faire au milieu d’un épisode comme celui-ci. Par chance, nos personnages préférés vont s’en sortir et ce même si cela n’a pas toujours été aussi facile que ça pour eux. Notamment pour Brett et Chili. Il se passe énormément de choses dans cet épisode et à la fois peu de choses aussi.

L’idée de mettre en scène un tireur fou qui tire sur tout ce qui bouge, c’est ambitieux pour la simple et bonne raison que cet épisode de Chicago Fire ne fonctionne pas sur des dialogues mais sur des scènes de tire, des angles caméras, et de l’action menée du début à la fin. Par chance, l’intensité de l’épisode monte petit à petit, notamment lorsque l’on ne sait pas où est le tireur et ce qu’il pourrait faire à chacun de nos personnages favoris. Il fallait bien que quelqu’un soit touché et c’est l’agent Ward qui va l’être. Peut-être que l’on a fait une erreur pour elle ? Telle est la question. Ce que j’aime quand Chicago Fire se transforme en une sorte de séries d’action, j’adore. Surtout que cet épisode parvient aussi à utiliser les relations entre les personnages de façon intelligente. Notamment Chili et Brett dont l’évolution est intelligente et permet de rappeler les problèmes qu’il y a entre chacun des personnages. Depuis le début de la saison on sent que Brett est sur les rails et que sa relation avec Chili ne peut qu’exploser à un moment donné. C’est parfait. Avec « Hit Me » de Chicago P.D., les choses sont très différentes. Je trouve que Chicago P.D. ressemble de plus en plus à la série qui la précède, New York Unité Spéciale. C’est une bonne chose qu’elle ressemble à une série d’une franchise prolifique.

Bien évidemment, les sujets sont différents. Mais bon, peu importe. L’introduction de l’épisode m’a laissé dans un premier temps perplexe dans le sens où j’avais envie de croire que tout cela n’était qu’une mascarade afin de faire tomber quelqu’un mais j’ai aussi cru que Lindsay pouvait être bourrée, gagner de l’argent et se le faire voler. Après tout, cela aurait pu être sympathique de voir les choses aller dans cette direction. Et cela fonctionne très bien. Je pensais cependant que l’opération sous couverture de Lindsay allait être un peu plus présente dans l’épisode, plutôt que de n’être présente que dans 3 minutes de l’épisode. Mais j’ai bien aimé la façon dont l’affaire a évolué et la scène d’ouverture était une introduction des plus efficaces. Je dirais même que ce sobre cold-open est l’un des meilleurs que Chicago P.D. ait offert depuis ses débuts. Chacun des personnages a de quoi faire, que cela soit Burgess et Roman, Platt aussi, sans compter sur Ruzek et Voight. Ce dernier s’efface un peu cette année afin de laisser de la place aux autres personnages. C’est un choix judicieux, surtout que le comportement de chacun (Roman le premier) prouve aussi tout l’intérêt que Chicago P.D. porte à l’évolution de ses personnages.

Finalement, en regardant ces trois épisodes l’un à la suite de l’autre, on voit que les trois séries ont un style similaire en termes de mise en scène mais le scénario et l’ambiance font l’originalité de chacun. Parfois j’ai tendance à trouver les trois séries plus que similaires, peut-être uniquement en regardant ces séries chacune de son côté. Ensemble, elles forment un tout totalement différent, à la fois complémentaire et divergent, tout en créant des liens les unes avec les autres (notamment avec Ward dans Chicago Fire).

Note : 6.5/10, 8/10 et 6.5/10. En bref, l’univers de Chicago est peut-être plus appréciable pris dans son ensemble…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog