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Islam et démocratie

Par Pseudo

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   La question de la pénétration de l'islam en France — et, incidemment, la réapparition inattendue d'une bigoterie agressive au cœur d'une société qui s'était crue trop vite vaccinée à la laïcité et à la libre-pensée — est devenue désormais le centre de gravité de nos préoccupations, de nos angoisses, jusqu'à occuper l'essentiel de la fonction politique. Sans doute même, et c'est un comble, devant la récurrente question du chômage de masse. Qui aurait imaginé cela il y a seulement trente ans ?

Les «Tricoteuses» de 1793, leurs arrières-petites filles de la Commune, et à leur suite, les zélatrices du père Combes ou les «libérées» de Mai 68, pensaient avoir jeté soutanes et calottes aux orties ; voilà que leurs descendantes, en ce 21ème siècle tellement imprévisible, baissent les yeux sous l'apostrophe d'imams broussailleux. En attendant de se couvrir bientôt de voiles prétendument «islamiques» — spectaculaire retour de la mantille ou du fichu des grenouilles de bénitier d'antan. Quelle ironie !

Jusqu'à leurs fières sœurs d'Outre-Rhin, si émancipées pourtant, contraintes de ne sortir qu'accompagnées d'escadrons de gardes du corps, les soirs de festivité, pour ne pas risquer de se faire trop frénétiquement tripoter — et plus si affinité ! — par des meutes de jeunes «invités», à la culture coraniquement permissive. Laquelle, transplantée en terre mécréante, arrosée de la dose qu'il convient de testostérone, et si bien entretenue par ces mêmes imams broussailleux, leur a désigné la femme européenne — «dévergondée», «impudique», affranchie de toute subordination à la loi du mâle, autant dire à la loi divine selon ce qu'on leur a appris — comme le gibier idéal d'un affriolant rezzou sexuel. Sans que cela ne provoque d'autre indignation, chez nos pointilleuses féministes, que quelques toussotements gênés. La belle bouffonnerie !

Ces cocasseries peuvent bien nous tirer des larmes de rire, il faut pourtant constater que notre société est devenue «islamo-sensible», qu'elle se déchire de plus en plus sous ce prurit, toutes familles confondues, et que si l'on n'y fait rien, c'est la question de la pérennité de notre démocratie — ou de ce qui en tient lieu — qui se posera.

   Au bout du compte, l’une des questions essentielles, pour ce qui nous concerne nous Français dans notre relation avec le monde musulman, c'est celle de la compatibilité de l'islam avec la démocratie occidentale.
On ne peut manquer d’y associer, accessoirement, les autres monothéismes, car il faut se convaincre — c'est très dur à faire admettre à nos compatriotes défenseurs de la laïcité, et encore plus à ceux qui pourraient être instinctivement «islamophobes» — qu'il n'y a pas de différence de nature (intellectuelle ou morale) entre l'islam et le christianisme ou le judaïsme traditionnels, ni même de différence de degrés, mais qu'il s'agit en réalité d'une différence de chronologie : les mahométans ne sont simplement pas (pas encore ?) dans le même temps que nous. En fait nous ne sommes pas synchrones.
Les salafistes (puisque c'est de cette obédience surtout que provient une bonne partie du problème, mais pas que...) raisonnent aujourd'hui un peu comme nos aïeux sous Saint-Louis — à l'instar d'ailleurs de certaines sectes juives ultra-orthodoxes.

Ce qui fait la différence, donc — tout le monde le sait, mais on n’en tient jamais compte — c'est que, s'agissant du christianisme en Occident, des remises en question successives ont fini, au fil des siècles, par émanciper la société de la tutelle religieuse. Et même, pratiquement, de toute préoccupation d'ordre spirituel (sans doute à l'excès…).
Observons que cela ne s'est pas fait en un claquement de doigt, puisqu'il a fallu tout de même une douzaine de siècles, une fois les territoires de l'ancienne Gaule à peu près évangélisés, pour qu'apparaisse le mouvement de la Réforme ; deux siècles de plus pour que les Lumières veuillent bien nous apporter leur éclat ; et qu'on a dû attendre les lois civiles contraignantes de l'époque dite contemporaine (lois concordataires de Napoléon puis, un siècle plus tard, loi de 1905) pour que cette émancipation soit effective...
Toutes choses égales par ailleurs, admettons que les musulmans, eux, vivent en gros leur «temps des cathédrales». Mais contrairement à nos aïeux, ils sont immergés dans un monde quasi-laïcisé (ou «occidentalisé», ce qui revient au même). D'où cette confrontation permanente, au fond d'eux-mêmes, entre, d'un côté, la vigueur résiduelle de leur foi (attachement d'une majorité à une métaphysique, de nature forcément sacrée, ainsi qu'aux ritualisations qui en sont l'expression collective vitale), et, d'un autre côté, le constat de leur déclassement (scientifique, technique, économique, social...) par rapport aux sociétés «mécréantes», devenues dominatrices et imposant leur ordre au reste du monde (dont ce modèle particulier d'organisation de la cité qu'est la démocratie).
Le ressentiment qui en résulte immanquablement dans la communauté musulmane devient aigu lorsque cette confrontation ne se vit plus de société à société (ce qui serait le cas si chacune était restée à peu près homogène), mais se passe au sein-même d'une société donnée, comme aujourd'hui en Europe, où de fortes minorités de culture islamique se sont constituées et coexistent de façon improvisée avec les populations de souche ou assimilées.
Un tel ressentiment ne peut que s'exacerber lorsque, plus ou moins montées en épingle, certaines conditions de cette promiscuité mal organisée attisent les frustrations et renforcent les attitudes victimaires : discriminations, réelles ou fantasmées, de tous types (emploi, logement, etc.), manifestations d’«islamophobie» (elles aussi réelles ou fantasmées), prétendu racisme anti-immigrés ou supposé détournement de l'Histoire des peuples de la colonisation... On en passe et des meilleures. Le tout s'ajoutant à l'inadaptation socio-culturelle, effective celle-là, d’une partie de ces populations allogènes au mode de vie des populations indigènes ou assimilées.
Ajoutons encore la propension de certains «souchiens» masochistes à nous faire endosser la responsabilité globale des misères et des frustrations du monde extra-occidental, ce qui sert d'alibi supplémentaire aussi bien aux attitudes victimaires des allogènes qu'à la stigmatisation des indigènes des classes populaires (les «petits Blancs»), premiers à se confronter aux désordres d'une immigration mal contrôlée, et donc plus directement enclins à appeler un chat un chat (ou à «mal voter»...).
On aboutit à la situation ubuesque qui est la nôtre, relativement inédite en France, où des communautarismes se constituent et s'excitent les uns les autres dans un climat de tension et de provocations perpétuellement attisé.

Comme si cela ne suffisait pas, certaines évolutions récentes de la société occidentale nous éloignent encore plus d'une possible «coopération» avec les cultures issues de l'islam : le bouleversement des mœurs qu'induisent, par exemple, l'institution du mariage homosexuel, la banalisation de la pornographie, l'évocation explicite de la sexualité dans les programmes de l'enseignement public, le prosélytisme des lobbies de la théorie du genre, les provocations d'un certain militantisme féministe (les Femens entre autres), etc., est insupportable à des mentalités conservatrices, et les renforce dans leur conviction que notre société est totalement dépravée (On peut aussi le penser sans être musulman...).
Comment imaginer qu'une famille musulmane ordinaire, même ouverte, même intégrée à la société moderne, éduquée, ne cherchant à convertir personne, respectueuse des lois françaises, puisse «comprendre» le mariage de deux hommes, les démonstrations obscènes de la Gay Pride, ou l'hystérie des Femen ?...

   Cela dit : comment rendre l'islam compatible avec notre mode de vie ? A ce moment-là du raisonnement, sauf à être malhonnêtes, il faudrait commencer par admettre :

   1) Que nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes si notre société devient petit à petit invivable.
Car c'est bien nous, et nous seuls, pour un ensemble de raisons trop longues à analyser ici mais qui relèvent autant de notre cupidité (importer du bétail humain pour assurer notre prospérité) que du déclin de notre vitalité morale et physique (lassitude à l'égard de notre propre Histoire, de nous-mêmes, «repentances» à tout crin), qui avons progressivement laissé s'installer dans notre société, ou même plus exactement avons invité à s'installer, sans anticipation, sans la moindre intelligence prévisionnelle, et sans la moindre préparation pour elles, des populations pouvant éprouver des difficultés à s'intégrer.
(Qu'il suffise de constater l'irresponsabilité d'Angela Merkel dans son invitation récente aux réfugiés du monde entier...)

   2) Que nous ne devons pas plus croire au Père Noël qu'à certains tribuns, qui nous assureraient qu'il est facile de régler la question en boutant l'islam hors de France, c'est-à-dire en renvoyant «chez eux» la masse d'immigrés installés (on en est à quelques 5 à 8 millions de musulmans... non compris les clandestins !). Et d'ailleurs, quid des «souchiens» convertis, ou des musulmans nés français ou naturalisés à la régulière ?...
   3) Que nous ne pouvons en aucune manière faire retomber sur la personne de l'immigré notre propre ressentiment d'avoir laissé démolir notre société. Cela implique, évidemment, la condamnation de toute attitude de notre part qui serait effectivement raciste, sous peine de glisser vers une société d'apartheid, porteuse de tensions mortifères.

   4) Qu’enfin la «démocratie», et ce qui lui est associé, la religion des droits de l’homme, constituent un régime faisant exception dans l’histoire universelle des peuples, exception nous important beaucoup — c’est bien notre droit — mais dont les valeurs ne sont pas partagées par une grande partie du monde. La moindre des choses, quand on s'est complu à inviter chez nous, décennie après décennie, des masses de plus en plus nombreuses de cette autre partie du monde, aurait été d’anticiper le conflit des valeurs — et pas seulement des mœurs — qu’il en résulterait, et d’en avoir étudié les mesures d’atténuation.

Alors que faire ?

Sans doute, d'abord, se ressaisir, nous en tant que Français — et plus largement Européens — porteurs d'un héritage. C'est-à-dire réveiller un peu notre mémoire et notre virilité assoupies en ravivant notre confiance en nous, en notre Histoire (qui ne débute pas en 1789 mais de nombreux siècles auparavant, sans discontinuité malgré les aléas), en retrouvant la certitude de la légitimité et de la primauté de notre culture, de notre façon de vivre et de penser, ici sur notre sol — ce qui n'empêche pas de connaître et de respecter la façon de vivre et les croyances des autres peuples, pourvu qu'ils veuillent bien ne rien nous imposer chez nous qui ne nous conviendrait pas.
Et donc, tout en restant attachés à une laïcité bien comprise, en n'ignorant plus les origines entremêlées de notre mode de vie, de notre conception du monde, qu'il s'agisse de nos racines celtico-germaniques et gréco-latines, ou surtout de la greffe chrétienne, sur laquelle s'est véritablement constitué, depuis plus d'un millénaire et demi, le tronc du monde européen tel que nous le connaissons aujourd'hui encore.
Cela implique (ce n'est ici qu'une illustration) qu'on puisse installer des crèches de Noël dans les mairies, ou n'importe où ailleurs, sans avoir à en demander la permission aux juifs, aux musulmans, aux bouddhistes, aux libres-penseurs ou à quelque juge que ce soit, en raison de l'antériorité, et donc de la primauté des traditions issues de la chrétienté sur les us et coutumes allogènes. Ces dernières, de ce fait, ne pouvant exiger d'être traitées «à égalité»... comme prétendre, par exemple, faire occuper au rite du ramadan ou à la fête de l'Aïd-el-Kébir, la même place dans l'agenda social français que Pâques ou l'Ascension.
Tout cela n'est pas que virtuel et doit avoir bien sûr une incarnation politique : rénovation des programmes scolaires, adaptation de la laïcité, manifestations officielles d’ordre culturel et symbolique, incitations scientifiques et académiques, etc.
Et par-dessus tout, condition indispensable, réelle politique d'immigration, où nos autorités nationales, seules souveraines en ce domaine, auraient à décider sans partage qui peut entrer chez nous — non par charité «chrétienne», «républicaine» ou «européenne», mais parce qu’elles le jugent conforme à notre intérêt — et qui n'y est pas le bienvenu. (Ce qui induit, évidemment, une adaptation de notre participation au traité de Schengen, à l'exemple des Britanniques...)

Ensuite, il faut aider les musulmans de France qui ont pleinement adopté notre culture laïque et scientifique (voire qui sont venus ici pour la vivre et échapper à la charia ou à certaines formes d'obscurantisme) à constituer une avant-garde en vue d'un «aggiornamento» de l'islam en France (et en Europe plus généralement).
Aussi paradoxal que cela paraisse, il faut promouvoir en France une étude critique de l'islam, à caractère universitaire, où aussi bien les similitudes de cette culture avec celles tirées des autres monothéismes (évoquées plus haut) que ses spécificités ou ses archaïsmes seraient disséqués, hors de toute intimidation ou primat de la part des religieux.
En quelque sorte, il faut susciter la vocation des Calvin ou des Luther musulmans, aptes à critiquer leurs textes fondamentaux et leurs pratiques comme ce fut le cas pour le christianisme, mais aussi des Voltaire, athées ou non, qui puissent inciter à cantonner cette religion, au même titre que les autres, à la sphère privée.
Soutenus, médiatisés, ces pôles critiques, intellectuels et culturels, fourniraient les éléments d'une pédagogie raisonnée, à faire instiller petit à petit au sein de l'oumma locale, plus particulièrement des croyants ordinaires, des familles, et bien sûr des enfants.
Là encore les implications politiques sont indispensables et plutôt aisées à déterminer, sous l'égide principalement des ministères de l'Enseignement supérieur, de l'Education nationale et de la Culture.
Enfin il faut oser, sans brutalité mais sans complexe ni faiblesse, fixer une règle du jeu : à savoir mettre sur pied, contractuellement, l'équivalent d'un concordat spécifique à l'islam en France.
Les lois concordataires de Bonaparte ont rempli leur office : la première, dès 1801, a réussi à étouffer la guerre religieuse née de la Révolution, en codifiant les relations avec l'Eglise catholique ; les deux autres, quelques temps plus tard, ont permis de reconnaître officiellement, en codifiant à l'identique leurs rapports à l'autorité politique, les cultes protestants et le judaïsme.
Le cas de ce dernier pourrait servir d'exemple ou de modèle à une adaptation de l'islam à la société française (et plus généralement européenne).
Il est indispensable pour cela d'achever l'organisation d'une véritable représentation officielle des musulmans de France, à l'instar de la communauté juive, instance vouée à monopoliser le dialogue avec les autorités politiques nationales (sous la surveillance étroite, évidemment, de ces autorités, qui auraient à bannir toute ingérence de l'étranger).
L'étape suivante serait de négocier avec cette instance, comme cela a été le cas en 1806-1807 entre Napoléon et les juifs de France, les manifestations publiques de la religion musulmane — et, extensivement, les coutumes tirées de l'islam ou les comportements communautaires — qui seraient jugées compatibles avec le mode de vie et les valeurs européennes, donc admises, encadrées et protégées par la loi, à l'exclusion de toute autre manifestation dans la sphère publique, considérée dès lors comme illicite, donc à réprimer sans trembler.
Ces négociations épargneraient évidemment les aspects purement dogmatiques ou théologiques (ou l'intimité de la vie privée), mais devraient s'étendre aux nombreuses questions des «mœurs» affichées en public, y compris dans leurs aspects les plus pratiques, ceux-ci étant devenus des instruments de provocation pour les intégristes de tout poil, bien plus que la manifestation d'une quelconque spiritualité ! (Quelques-unes de ces questions, à titre d'exemple : la création et la gestion des salles et des associations cultuelles, les prières en public ou sur le lieu de travail, les questions relatives au vêtement, à l'alimentation «hallal» et à ses industries, à l'exclusion sociale des femmes, etc.).
Ce serait l'occasion de ne plus assister aux insupportables atermoiements des autorités actuelles dès la moindre polémique (habilement instrumentalisée) sur le menu à l'école, le sexe du gynécologue admis à ausculter Mme Latifa, le foulard «islamique» des mamans accompagnant les classes au cours des sorties scolaires, les salles de prière à la RATP, les heures de piscine réservées aux femmes, etc. (liste indéfinie). Le contrat ayant été clairement passé une fois pour toutes et formalisé dans la loi, telle attitude serait autorisée, telle autre ne le serait pas, et la messe serait dite ! (Ambdullah !...).
   Tout serait-il réglé ? Bien sûr que non !

D’abord la nature humaine étant ce qu’elle est — «là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie» — des petits malins trouveraient toujours à ergoter, chicaner, provoquer… et les gros malins d’en face à faire en retour du bon gros zèle franchouillard.

Mais surtout, bien des conditions resteraient à régler. Certaines nous sont étrangères, même si nous nous obstinons à y mettre, à bon ou mauvais escient, notre grain de sel : propagation du «djihadisme» dans le monde, enjeux (complexes !) du Moyen-Orient, conflit sunnisme-chiisme, etc.
Pour cela il faudrait sans doute repenser globalement notre politique étrangère... ou plutôt commencer par en retrouver une ! Qui serve nos intérêts supérieurs de Français, ce qu'il semble que nous ayons oublié depuis au moins... nos deux derniers présidents.
D'autres nous sont propres :
En premier lieu, la capacité (ou pas) de notre société, idolâtre de la laïcité, à reconnaître et accepter une forme d'implant islamique. Tout contrat étant un compromis, il nous faudrait bien concéder des «facilités», ou une visibilité officielle accrue à l'islam, deuxième religion de France, pour lui faire accepter en retour le «concordat» évoqué plus haut.
Plus subtilement, nous aurions à gérer de façon pacifiée certaines incompatibilités irréductibles, le temps que durerait la transition de l'islam. Le hiatus majeur réside dans nos conceptions radicalement antagonistes du rapport sacré-profane, et des conséquences qui s'ensuivent quant à la fameuse «liberté d'expression», si chère à nos libertaires, et si incompréhensible aux musulmans ordinaires, pieux ou pas... (Il faut être ignare pour avoir envisagé que la masse des musulmans de France, même parmi les plus pacifiques et ouverts, ait pu se dire «Charlie» après les attentats de janvier 2015…)
Dans la même veine, notre société devrait être incitée, pour ne pas apparaître dévoyée aux yeux du musulman ordinaire, à au moins mettre en question certaines tendances sociétales extravagantes vers lesquelles elle dérape depuis peu sans garde-fous (hormis le pape !...) : lobbying arrogant des activistes de la cause homosexuelle ; instauration du «droit à l'enfant», celui-ci fabricable et accessible «en kit» à partir de n'importe quel bricolage de procréation, tel un bien de consommation ou un animal domestique ; euthanasie et eugénisme virant à l’acte de confort au profit du corps social ; conditionnement de la prime jeunesse à l'indifférenciation des genres, etc.
Au moins en cela, l’électoralisme frénétique de notre personnel politique pourrait servir de facteur incitatif : on a vu à quel point la crainte de perdre le vote musulman, sur lequel misaient nos maîtres socialistes en substitution du vote des classes populaires — parties se faire défendre par d’autres —, a calmé leur empressement à introduire la théorie du genre à l’école…

   Bien d’autres questions seraient à traiter pour qu’une adaptation paisible de l’islam à la société française puisse être envisagée — sans reniements sur l'essentiel de part et d’autre…

Contentons-nous pour l’instant d’une conclusion partielle, qui pourrait ressembler à ce qui suit :

Finalement le problème est simple, et pourrait bien n’avoir que trois solutions :
  — Soit nous déclarons l’islam et sa culture comme absolument et irrémédiablement inassimilables par notre société, donc comme devant être éradiqués du territoire français sous peine d’une corruption insupportable de notre mode de vie, et alors, étant donné l’étendue actuelle de ses enracinements chez nous, que nous avons laissés se développer depuis des décennies, nous ne pourrons faire l’économie d’une authentique guerre civile pour arriver à nos buts… avec tous les coûts que cela suppose, nationalement et internationalement.
 

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— Soit nous sommes tellement las de nous-mêmes, dévitalisés et mortifiés par les dettes que nous nous accusons d’avoir contractées à l’égard du «Tiers-monde» en général, de l’Afrique en particulier, en même temps que nous nous retrouvons subjugués et tétanisés par la vitalité de l’islam et de ses turbulentes populations, pleines d’appétit pour des fruits que nous ne savons plus ni goûter ni défendre, alors il n’y aura plus qu’à laisser se réaliser tranquillement la prédiction littéraire de Michel Houellebecq dans «Soumission»… et s’apprêter à servir nos nouveaux caïds en dhimmis dévoués, telles des petites femelles devant leurs mâles dominants.
  — Soit l’une et l’autre des deux hypothèses précédentes nous révulsent et nous paraissent également folles, et alors il ne restera qu’à s’orienter courageusement vers la voie médiane, qu'on a tenté d’esquisser tout au long de ce laïus… Inch Allah !

PS. Tout cela, je m’en rends bien compte, laisse de côté la question proprement dite du terrorisme ou du djihadisme.
C’est que justement, il s’agit d’une autre question, tout aussi importante certes, mais complémentaire.

(Sur le même sujet voir ici)


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