Magazine Culture

Henri de toulouse-lautrec

Publié le 11 février 2016 par Aelezig

z04

Henri de Toulouse-Lautrec, né Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa le 24 novembre 1864 à Albi (Tarn) et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé à Saint-André-du-Bois (Gironde), est un peintre, dessinateur, illustrateur et lithographe français

Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et d'Adèle Tapié de Celeyran, il grandit entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran. Cette famille noble est l'une des plus vieilles de France, descendant en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. 

Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se font couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. C'est le cas des parents d'Henri, cousins au premier degré. Ils auront deux garçons dont Henri est l'aîné ; quatre ans plus tard naît son frère Richard-Constantin, qui meurt un an après.

L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîne leur séparation et Henri reste sous la garde de sa mère. 

Il a une enfance heureuse jusqu'au moment où se révèle en 1874 une maladie qui affecte le développement des os, la pycnodysostose. Il s'agit d'une maladie génétique, ses parents étant cousins germains. Ses os sont fragiles et, entre mai 1878 et août 1879, il souffre d'une fracture du fémur bilatérale ce qui aggrave son retard de croissance : il ne dépasse pas la taille de 1,52 m. On essaie de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb...

z01

Comme toujours dans cette affection, son tronc est de taille normale, mais ses membres sont courts. Il a des lèvres et un nez épais, et un cheveu sur la langue, qui le fait zézayer. Il en joue, pour provoquer dans les salons. Il compense par l'originalité ses disgrâces physiques. Il se fait photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit « Mélinite »), tout en étant très conscient du malaise que suscite son exhibitionnisme.

Il décide de devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et par le peintre animalier René Princeteau, qui lui donne des cours, et finit par convaincre sa mère. 

Il part à Paris et devient un peintre du post-impressionnisme, un illustrateur de l’Art nouveau et un remarquable lithographe ; il croque le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu des années 1890, il contribue par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique Le Rire

On le considère comme « l’âme de Montmartre », le quartier parisien où il habite. Ses peintures décrivent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens ; il peint aussi dans les maisons closes qu’il fréquente et où, peut-être, il contracte la syphilis. Il a notamment une chambre à demeure à La Fleur Blanche. Trois des femmes bien connues qu’il a représentées sont Jane Avril, la chanteuse Yvette Guilbert et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse excentrique qui crée le « cancan ».

Toulouse-Lautrec donne aussi des cours de peinture et encourage les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles qui fut probablement sa maîtresse.

z02

Il est alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte. Il a coutume de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac, au mépris des convenances de l'époque. Il utilise d'ailleurs le subterfuge d'une canne creuse pour cacher une réserve d'alcool. Il entra dans un sanatorium, peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite de complications dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans.

Contrairement à la légende, le peintre ne fut pas un artiste maudit par sa famille, bien au contraire. Voici la lettre que le comte Alphonse, son père, écrit à Gabrielle de Toulouse-Lautrec, sa mère et donc la grand-mère paternelle du peintre, le soir de la mort de son fils : « Malromé, 9 septembre 1901 : Ah chère Maman, que de tristesses. Dieu n'a pas béni notre union. Que sa volonté soit faite, mais c'est bien dur de voir renverser l'ordre de la nature. J'ai hâte de vous rejoindre après le triste spectacle de l'agonie longue de mon pauvre enfant si inoffensif, n'ayant jamais eu pour son père un mot enfiellé. Plaignez-nous. Alphonse. »

z03

z04

z05

z06

z07

z08

z09

z10

z11

z12

z13

z14

z15

z16

D'après Wikipédia


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Aelezig 127315 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte