Magazine Culture

In Tenebris par TheLoveBook

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir
Donnez une note à cette publication Nb de votes : 0 / Moyenne : 0  Tenebris TheLoveBook

J’ai suivi le conseil de l’auteur inconsciemment en attendant qu’il fasse nuit et en allumant une simple lampe de chevet (qui diffuse une lumière rouge personnellement) avant d’ouvrir la première page ; quand en plus je vois une citation de Shakespeare je ne peux déjà qu’être dans de bonnes conditions pour entamer cette lecture et retrouver avec un plaisir non dissimulé ET la plume de l’auteur ET Joshua Brolin seul jeune « briscard » qui a mon intérêt.

J’ai aussi choisi ce livre pour le défi lecture 2016 « Un livre qui parle de l’Enfer » et je dois dire que je suis plutôt bien servie ici. Merci également à ma piocheuse PAL qui m’a proposé de le lire pour février.

J’ai voulu mettre en avant deux passages qui pour moi montraient tout le talent descriptif de l’auteur et l’intensité qu’il arrive à placer avec des simples mots sans pléthore terminologique. Cette comparaison dans le deuxième extrait est juste fabuleuse et la façon d’analyser point par point le cheminement de la balle dans le premier donne un effet de slow motion incomparable et accompli (même Neo n’aurait pas fait aussi bien).

Le duo formé avec Annabel O’Donnel est vraiment très intéressant et l’on apprécie la sincérité de leur relation bien plus dense et profonde que la précédente (cf l’âme du mal) et malgré la déliquescence certaine de notre spécialiste des tueurs en série l’on aime à le voir moins solitaire et en compagnie de son alter ego.

« Exortum est in tenebris lumen rectis » : La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits, pas sûre que notre inspecteur préféré la voit après tout ça, que ce soit dans l’âme du mal ou même ici, reste à voir si dans Maléfices « la nuit couvrira entièrement le paysage » là encore.

Extraits : 

« […] Le ressort se comprima, lançant le chien en avant. Le percuteur s’abattit instantanément sur l’amorce de la balle qui enflamma la poudre. La balle traversa le canon dans un nuage brûlant et – chauffée par le processus – elle rentra aussitôt et sans difficulté dans […] pour ressortir de l’autre côté en propulsant des gouttelettes de sang un peu partout dans son sillage avant de se ficher dans le bois. »

« La gueule béante de la falaise s’ouvrait devant elle, les crocs suintant d’humidité, des canines de glace de trente centimètres menaçant de lui tomber dessus. »


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Livresque Du Noir 5521 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines