Magazine Moyen Orient

Wadi Shaab

Publié le 13 juin 2008 par Rosedesvents
Nous avons repris la route côtière vers l'est. C'est moi qui conduisais (erreur stratégique). J'ai vu après quelques minutes au volant et avec une certaine surprise un panneau indiquant "Wadi Tiwi". Pour moi, cela devait être bien plus loin et j'ai demandé à mon copilote de vérifier où nous étions. Il n'a pas pu m'éclairer et a préféré attendre le prochain village pour demander notre chemin. Sauf que nous n'avons croisé AUCUN village (et même aucune habitation) avant 20 km! et encore, il fallait le mériter. Pour sortir de la route principale, il fallait emprunter un chemin en terre avec une pente impressionnante. J'avoue que je n'étais pas vraiment à l'aise (heureusement, nous étions en 4x4 pour nous permettre ce genre de fantaisie), mais j'ai réussi à atteindre le village et nous avons même trouvé un groupe d'hommes. Nous leur avons demandé la route à suivre pour rejoindre "Wadi Shaab" et ils ont confirmé ce que je redoutais : il fallait faire demi-tour. J'étais assez énervée d'avoir faire autant de route pour rien et surtout pour revenir à l'endroit où nous étions avant le déjeuner (sachant qu'il y avait encore beaucoup de kilomètres à parcourir). Nous sommes donc retournés dans la gorge que nous avions vue auparavant (Wadi Shaab), nous avons garé la voiture et nous sommes partis à pied, la gorge étant inaccessible en véhicule. J'ai tout de suite été séduite par l'endroit, car le paysage y est vraiment magnifique. La gorge est composée de falaises imposantes de part et d'autre, qui invitent à la découverte. Elle est aussi tapissée d'eau et de palmiers. C'est un endroit très calme et apaisant. S'il existe sur cette terre des endroits paradisiaques, je crois que cette gorge y ressemble.
Et puis, cerise sur le gâteau : après tant d'efforts, nous avons pu nous baigner dans une piscine naturelle. Quel rafraîchissement ! et quel décor grandiose ! Je serais bien restée pendant des heures, mais avec la chaleur ambiante, nous avons très vite séché et il fallait déjà repartir. Sur le chemin du retour, un autochtone nous a indiqué une grotte proche, mais nous ne pouvions rester plus longtemps (quel dommage !). Nous avons donc repris la route.

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