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“Un palace en enfer” d’Alice Quinn, suspense et humour au rendez-vous !

Par Monia Boubaker @OHasardDesMots
Un palace en enfer Alice Quinn

“Un palace en enfer, au pays de Rosie Maldonne” d’Alice Quinn, disponible en format numérique et broché avec Amazon.

Cette semaine, je vous parle d’une lecture numérique qui m’a énormément plu.

La couverture, dans un premier lieu, m’a attirée, mais c’est surtout la combinaison annoncée de suspense et d’humour, qui a vraiment achevé de me décider. Ce mélange est pour moi le mélange parfait, et ce que je recherche beaucoup dans la lecture.

Autant vous dire que je n’ai pas été déçue une seule seconde durant cette lecture, qui s’est révélée divertissante, particulièrement drôle tout en apportant sa dose de suspense. J’ai trouvé qu ‘Un palace en enfer” d’Alice Quinn proposait quelque chose de différent de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. Une histoire portée par un récit dynamique, bourré d’énergie, écrit dans un langage un brin familier, mais tellement représentatif de la réalité ! On ajoute à tout ça de la bonne humeur, du suspense et on saupoudre de quelques références musicales : un mélange plutôt détonnant qui m’a absolument convaincue !

Un palace en enfer” a été une lecture plutôt inattendue, avec une héroïne haute en couleurs et unique en son genre : Rosie Maldonne, dont je vous parle sans plus attendre !

Rosie Maldonne est une jeune mère de trois enfants, ayant un grand intérêt pour les tenues sexy, et qui n’a pas la langue dans sa poche. Vivant des versements du RSA, elle a fait d’une vieille caravane sa résidence principale. Pour nourrir et prendre soin de ses enfants, Rosie est habituée à mettre en place divers stratagèmes et à trouver seule des solutions quand les problèmes se présentent. De temps en temps, elle travaille d’ailleurs (et au black, bien sûr), comme serveuse dans ce café de la vieille ville, le Sélect.

Un jour, en allant chercher ses enfants à l’école maternelle, des policiers débarquent et veulent emmener le petit garçon de sa copine Véro, Simon. Véro, est apparemment introuvable et recherchée activement. Touchée par la détresse du petit, Rosie se dévoue pour prendre soin de lui, le temps que Véro réapparaisse. Mais le lendemain, comme pour faire opposition à ce nouveau souci qu’était cette bouche de plus à nourrir, voilà que la chance frappe enfin à sa porte : en fouillant une poubelle, Rosie découvre une grande enveloppe de papier kraft, débordant de billets de 100 euros ! L’occasion est trop belle, et Rosie s’en saisit sans perdre une minute.

Mais à qui était destiné tout cet argent ? Est-ce un piège ? Et pourquoi son amie Véro a t-elle disparu ? Où est-elle ?

Un palace en enfer Alice Quinn

(…) Je commence à me faire vieille. Vingt-quatre ans. Enfin presque vingt-cinq. J’ai trois gamins qui ne demandent qu’à pousser. Deux sortis de mon ventre. Le troisième m’a été échu par les circonstances de la vie. Je ne parle pas de ceux qui se retrouvent parfois sous mon toit pour des temps indéterminés… (…)

Ce roman est tout simplement un concentré d’énergie et de bonne humeur, sur un fond d’enquête ; et un roman que j’ai lu en un temps record ! J’ai adoré le personnage décalé de Rosie, à la vie difficile, mais dont l’auteure a choisi de tourner toutes les situations du côté positif. Vous n’aurez point de tristesse en lisant ces pages, mais plutôt le sourire, vous l’aurez compris.

(…) Et pour ce qui concerne la maison, c’est une façon de parler. En fait, on n’habite pas tout à fait une maison, mais une caravane. Modèle Caravelair 1985. Elle est posée à côté de l’ancienne gare désaffectée, au milieu d’un terrain vague tout ce qu’il y a de plus joli. Il est rempli de coquelicots l’été, de pâquerettes au printemps, et de bleuets des fois. Le reste du temps, c’est de la gadoue. J’ai posé des planches tout le long pour pouvoir accéder à mon domicile sans me crotter. Les enfants adorent cet endroit. (…)

(…) Ça faisait deux mois que quand les allocs arrivaient, il ne me restait plus assez pour acheter du café. Et moi, sans café, je suis à prendre avec des pincettes ! Sans mon carburant principal, je fais des crises de tachycardie. Des crises d’angoisses, quoi. Et ce bourricot d’Ahmed, l’épicier, qui ne veut plus me faire crédit parce que mon ardoise est trop grosse. Les autres épiciers du coin, n’en parlons même pas, c’est des Français, vous pouvez toujours courir avant qu’ils vous fassent confiance ! (…)

Une lecture plaisir que je vous recommande donc chaudement ! Pour ma part, le deuxième volet des aventures de Rosie Maldonne, “Rosie se fait la belle“, m’attend déjà sur la liseuse !


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