C'est
une réalisatrice iranienne, Ida Panahandeh , qui nous raconte
l'histoire d'une femme après son divorce cette fois, tyrannisée par sa famille,
sa belle-famille et son fils.et aux prises avec des problèmes
d'argent.
Rien n'a vraiment changé depuis que nous étions entrés
dans l'intimité d'une famille dans La
Séparation .Ce beau portrait de
femme souffre donc un peu de la comparaison avec ce film clé, malgré
les belles images dans un décor triste sous la pluie au bord de la
mer Caspienne et l'importance ici du fameux « mariage
temporaire » dont on peut juger des avantages et des
inconvénients....
Par ailleurs, le titre choisi nous invite à
la compassion pour Nahid (au final pas si sympathique et
heureusement), mais ce parti pris est réducteur car tant pour les
couples iraniens que dans le monde occidental, les conséquences
dramatiques du divorce touchent aussi ses deux compagnons (l'ex et
le nouveau) qui ont eux aussi leurs difficultés ( et pour l'ex on
peut amorcer une comparaison avec Je ne suis pas un salaud
qui se déroule bien en
France....). D'ailleurs sur ce thème Asghar Farhadi nous avait
subjugués avec Le
Passé.En
conclusion, si vous avez besoin de films plus légers et si ce n'est
pas la Journée de la Femme, ce film encensé par la critique n'est quand même pas aussi indispensable
que les deux films du réalisateur cité.