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Critique Ciné : Alvin et les Chipmunks 4 : A Fond la Caisse (2016)

Publié le 08 mars 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Alvin et les Chipmunks 4 : A Fond la Caisse // De Walt Becker. Avec Jason Lee, Kimberly Williams-Paisley et Tony Hale.


Au début, Alvin et les Chipmunks était une franchise lucrative qui nous racontait des histoires de petites créatures qui pouvaient chanter et faire des tubes. Puis, comme cela ne peut pas être une intrigue à faire durer indéfiniment, il fallait trouver de nouvelles idées et cette fois-ci ce sera un road-trip avec son lot de surprises et notamment un Tony Hale très en forme. Doté de quelques bonnes références assez drôle (notamment une scène dans le bar au milieu du film), Alvin et les Chipmunks 4 nous offrir par moment un divertissement à la hauteur des attentes mais à d’autres, c’est la même sauce que l’on a l’impression de se faire servir pour la troisième fois. Du coup, bien que cela soit pour tous les âges, c’est surtout les enfants qui seront séduit par les aventures de ces petites boules de poils. Le troisième volet s’était complètement égaré, perdant complètement l’essence même de ces petits personnages mignons comme tout. Même si ce quatrième opus est de bien meilleure facture, on ne peut s’empêcher de voir tous les défauts de cette franchise. Notamment le personnage de Jason Lee que je ne comprends plus. Ce dernier erre dans la franchise depuis deux volets maintenant sans que l’on ne sache vraiment à quoi il sert encore.

Après une série de malentendus, Alvin, Simon et Théodore comprennent que Dave va demander sa petite amie en mariage à Miami et risque de les abandonner. Ils ont trois jours pour le retrouver et empêcher ce mariage. Ils se lancent alors dans un road trip à travers l'Amérique : aventure, musique et grosses bêtises.

Mais ce n’est pas le seul puisque le jeune acteur qui accompagne nos chipmunks préférés n’apporte rien de neuf. C’est le gage enfants/ados dont le film avait besoin probablement afin de donner un coup de jeune à la franchise. Alvin et les Chipmunks 4 ne pouvait pas reposer sur Jason Lee donc il fallait une nouvelle figure et quoi de mieux que de donner tout cela à un gosse qui se retrouve au milieu de ce road-trip et donc des délires de nos personnages préférés. L’idée de nous faire traverser les Etats-Unis était cependant bonne. Cela permet de créer une vraie diversité dans les paysages et de sortir des carcans de Los Angeles. Los Angeles est une ville que la franchise a déjà écumée en long et en large. Du coup, avec la Nouvelle Orléans, un bar au fond du Texas et la Floride, Alvin et les Chipmunks 4 parvient à proposer au moins quelque chose de plus fun à l’écran. Etant donné que le film n’a pas prévu d’être différent des autres d’un point de vue narratif, on retrouve donc tout ce qui faisait aussi le succès des précédents volets : les reprises façon chipmunks comme celle de « Uptown Funk » qui s’est avérée être beaucoup plus sympathique là que dans sa version Bruno Mars qui commence sérieusement à le taper sur le système.

Si le contexte est donc différent, la structure reste la même et je ne peux pas que le but de Alvin et les Chipmunks 4 était de vraiment sortir des carcans. Alvin et les Chipmunks 4 c’est un peu comme la franchise Beethoven quand j’étais enfant. Il y en a eu un puis tout un tas de suites plus ou moins bonnes. Les caricatures ont la côte mine de rien mais l’on a la chance de sourire par moment à quelques gags souvent trop lourds pour être vraiment pertinent. Mais comme je ne disais, Alvin et les Chipmunks 4 séduit le public qu’il doit séduire : les enfants. Si vos enfants ont moins de 12 ans, il est sûr et certain qu’ils vont apprécier. Les parents resteront quant à eux médusé que l’on puisse prendre leurs enfants pour des abrutis (ne serait-ce que quand le gosse est sauvé d’un terrible accident, la scène prête à rire tant elle est ridicule). A l’issue de Alvin et les Chipmunks 4, on sait pertinemment qu’un cinquième volet est plus que plausible. La franchise ne semble pas s’épuiser, en tout cas moins rapidement que nous.

Note : 2/10. En bref, les petits resteront séduits, les plus grands n’auront plus que leurs oreilles pour saigner.

Date de sortie : 3 février 2016


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