Magazine Culture

Les Kerns de l’Oubli T1 : L’exil de Feldrik Rivat

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique d’Eole Eole

 Les Kerns de l’Oubli T1 : L’exil de Feldrik Rivat

Les kerns de l’oubli 1  L’exil, Feldrik RivatNombre de pages : 510
Éditeur :  J’ai Lu
Date de sortie :  2 mars 2016
Collection :  J’ai lu Fantasy
Langue :  Français
ISBN-10:  2290124060
ISBN-13:  978-2290124062
Prix Éditeur :  8,50€
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Il ne fallait pas. Non. Définitivement, il ne fallait pas. Cacher à Roch, le plus valeureux des guerriers de la Cité d’Almenarc’h, le Grand Gardien, la disparition de son fils. Le tromper, le voler, usurper son trône passent encore, mais lui prendre son fils ? Jamais ! Mais sur quels chemins les vents du Nord poussent notre homme ? Et qui est ce trouble Cataxak ? Ce fourbe, ce manipulateur ! Lui qui a l’oreille d’un Roi, sait-il que dans les ombres de cette Cité millénaire, se tapit une force qui dépasse les Hommes, et les Dieux ! Plongez dans l’univers fantastique des Kerns de l’Oubli, marchez dans les pas de ses héros, suivez le fil de ses intrigues, venez-vous perdre dans ses labyrinthes sans fin. Préparez-vous à une immersion totale.

Mon Avis :

C’était enthousiaste que j’ai commencé ce roman car j’avais une furieuse envie de fantasy !

Les 100 premières pages m’ont d’ailleurs captivée. A travers une narration plurielle (chaque chapitre est d’un narrateur différent), Feldrik Rivat nous plonge au cœur de l’histoire : la cité d’Almernarc’h est menacée par Saham, un royaume barbare, le roi est conseillé par un homme mauvais (ça m’a fait penser à Théoden du Rohan embrouillé par un disciple de Sauron dans Le Seigneur des Anneaux) et a fait exiler Erkhan, le fils du Gardien de la Cité, Roch. L’histoire est infiniment plus complexe mais je vous l’ai simplifiée au maximum. Ce monde fantasy est assez bien trouvé car il mêle grands dieux et magie, mais j’ai eu du mal à comprendre l’organisation politique et spatiale, malgré les cartes présentes à la fin du roman. Une « Grande Guerre » est souvent mentionnée sans pour autant qu’on ait plus d’informations dessus ce qui m’a un peu perturbée.

C’est à partir d’un tiers du livre que j’ai remarqué un problème récurrent : toutes les révélations censées être sensationnelles…tombaient à plat. En fait je les voyais venir des kilomètres en avance ce qui plombait tout l’effet de surprise, de même j’ai trouvé que les héros n’étaient jamais suffisamment en danger pour qu’on y croie vraiment, laissant une impression de plat au récit et le trainant en longueur. Dernier point gênant, en lien avec les difficultés des personnages : j’ai trouvé que les dieux et autres personnages super forts intervenaient un peu trop facilement, surtout sachant qu’ils sont censés ne plus parler depuis des années et des années…

Ces points m’ont particulièrement gênée car je voulais vraiment apprécier à fond ce livre et qu’il a de gros points positifs hormis ce que j’ai dit plus tôt. En effet, j’ai trouvé l’écriture particulièrement soignée. L’auteur prend le temps de changer de style à chaque narrateur, le faisant parfois parler de façon très moyenâgeuse ou de façon « barbare ». Cela a participé à mon appréciation des personnages. Je me suis bien attachée à eux. J’ai eu du mal avec Erkhan car je ne lui trouvais pas trop d’intérêt, mais j’ai beaucoup aimé Siham et le méchant Catarxak (le conseiller du roi).

Mais à cause des points mentionnés plus hauts, je me suis vraiment trainée sur les 300 dernières pages ce qui me laisse un avis plus que mitigé sur ce premier tome. Toutefois, je lirais bien le second pour voir comment l’histoire évolue et comment l’auteur développe son univers.

Moyen

  Acheter ce livre sur Amazon

Chronique d’Eole Eole

 Les Kerns de l’Oubli T1 : L’exil de Feldrik Rivat

Les kerns de l’oubli 1  L’exil, Feldrik RivatNombre de pages : 510
Éditeur :  J’ai Lu
Date de sortie :  2 mars 2016
Collection :  J’ai lu Fantasy
Langue :  Français
ISBN-10:  2290124060
ISBN-13:  978-2290124062
Prix Éditeur :  8,50€
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Il ne fallait pas. Non. Définitivement, il ne fallait pas. Cacher à Roch, le plus valeureux des guerriers de la Cité d’Almenarc’h, le Grand Gardien, la disparition de son fils. Le tromper, le voler, usurper son trône passent encore, mais lui prendre son fils ? Jamais ! Mais sur quels chemins les vents du Nord poussent notre homme ? Et qui est ce trouble Cataxak ? Ce fourbe, ce manipulateur ! Lui qui a l’oreille d’un Roi, sait-il que dans les ombres de cette Cité millénaire, se tapit une force qui dépasse les Hommes, et les Dieux ! Plongez dans l’univers fantastique des Kerns de l’Oubli, marchez dans les pas de ses héros, suivez le fil de ses intrigues, venez-vous perdre dans ses labyrinthes sans fin. Préparez-vous à une immersion totale.

Mon Avis :

C’était enthousiaste que j’ai commencé ce roman car j’avais une furieuse envie de fantasy !

Les 100 premières pages m’ont d’ailleurs captivée. A travers une narration plurielle (chaque chapitre est d’un narrateur différent), Feldrik Rivat nous plonge au cœur de l’histoire : la cité d’Almernarc’h est menacée par Saham, un royaume barbare, le roi est conseillé par un homme mauvais (ça m’a fait penser à Théoden du Rohan embrouillé par un disciple de Sauron dans Le Seigneur des Anneaux) et a fait exiler Erkhan, le fils du Gardien de la Cité, Roch. L’histoire est infiniment plus complexe mais je vous l’ai simplifiée au maximum. Ce monde fantasy est assez bien trouvé car il mêle grands dieux et magie, mais j’ai eu du mal à comprendre l’organisation politique et spatiale, malgré les cartes présentes à la fin du roman. Une « Grande Guerre » est souvent mentionnée sans pour autant qu’on ait plus d’informations dessus ce qui m’a un peu perturbée.

C’est à partir d’un tiers du livre que j’ai remarqué un problème récurrent : toutes les révélations censées être sensationnelles…tombaient à plat. En fait je les voyais venir des kilomètres en avance ce qui plombait tout l’effet de surprise, de même j’ai trouvé que les héros n’étaient jamais suffisamment en danger pour qu’on y croie vraiment, laissant une impression de plat au récit et le trainant en longueur. Dernier point gênant, en lien avec les difficultés des personnages : j’ai trouvé que les dieux et autres personnages super forts intervenaient un peu trop facilement, surtout sachant qu’ils sont censés ne plus parler depuis des années et des années…

Ces points m’ont particulièrement gênée car je voulais vraiment apprécier à fond ce livre et qu’il a de gros points positifs hormis ce que j’ai dit plus tôt. En effet, j’ai trouvé l’écriture particulièrement soignée. L’auteur prend le temps de changer de style à chaque narrateur, le faisant parfois parler de façon très moyenâgeuse ou de façon « barbare ». Cela a participé à mon appréciation des personnages. Je me suis bien attachée à eux. J’ai eu du mal avec Erkhan car je ne lui trouvais pas trop d’intérêt, mais j’ai beaucoup aimé Siham et le méchant Catarxak (le conseiller du roi).

Mais à cause des points mentionnés plus hauts, je me suis vraiment trainée sur les 300 dernières pages ce qui me laisse un avis plus que mitigé sur ce premier tome. Toutefois, je lirais bien le second pour voir comment l’histoire évolue et comment l’auteur développe son univers.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Artemissia Gold 67457 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines