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Les livres des rai-kirah tome 1 : L’esclave, Carol Berg

Par Maliae

9782070442935fsRésumé :Seyonne était le détenteur d’une magie puissante, le dernier rempart contre les rai-kirah, de redoutables démons aux noirs desseins, qui n’hésitent pas à s’infiltrer dans l’esprit des humains.
Mais aujourd’hui, privé de ses pouvoirs, banni par les siens, Seyonne n’est plus qu’un esclave au service d’Aleksander, le fils de l’empereur derzhi qui a asservi son peuple, les Ezzariens. Sa vie ne vaut plus rien, mais il va devoir la risquer pour lutter contre les démons qui semblent avoir infiltré la cour de l’empereur et mettent en péril l’équilibre du monde.

Avis : il s’agit donc d’une relecture, et bon sang, je crois que j’ai encore plus aimé que la première fois, j’ai vu plus de détails, plus de subtilités, et j’ai partagé cette lecture avec une amie en plus. Je vais être honnête avec vous et dire ce que j’en pense, pour moi ce livre, ce premier tome, c’est une histoire d’amour. Oui d’amour. La relation de Seyonne et de Zander ne peut être autre chose, elle se développe ainsi, et c’est comme ça que je l’ai vécu la première fois, c’est encore comme ça que je l’ai vécu avec cette relecture. J’adore l’univers, l’évolution d’Aleksander, et celle de Seyonne, comment les choses se mettent en place, les rebondissements, l’action, les questionnements. J’adore l’écriture très imagé de l’auteur, et comment elle me foutait des frissons dans certaines scènes. Plus d’une fois j’ai pleuré d’émotion. Plusieurs fois j’ai relu certains passages, j’ai même relu quasiment le livre en entier à un moment, pour me relire mes passages préférés, c’est pour dire.
La mythologie est passionnante, le combat contre les démons est hyper intéressants, on apprends un peu à connaître les Ezzariens aussi (et bon sang, ce peuple est bouché, les gens sont pétris dans des cultes stupides), et on revisite notre avis sur « les méchants » Derzhi.
Seyonne est un homme qui a été bouffé par ses années d’esclavage. Il a appris à fermer sa bouche, à se plier aux exigences et à faire en sorte d’être le plus invisible possible pour ne pas recevoir de coups. Mais avec un maître comme Aleksander, qui comprends vite les gens, ça se passe pas très bien. Seyonne ne dit peut-être rien, mais il pense beaucoup et Aleksander le voir, et ça l’énerve. Si le prince change au contact de Seyonne, il en est de même pour l’esclave, qui va apprendre à ouvrir sa bouche, qui va dire merde à toutes ses résolutions pour aider Aleksander (avec toujours une bonne excuse pour le faire), et de fil en aiguille ils vont se rapprocher, se soutenir et s’aider.
Ce premier tome est vraiment très centré sur ces deux là, leur relation, leur évolution, et comment ils doivent trouver une solution pour sauver Aleksander, et en même temps, le monde.
C’est hyper intéressant, ça se lit super bien, et j’adore. J’adore tellement.
La fin m’a encore fait pleurer, une vraie fontaine, tellement que je la trouve magnifique. Et je l’ai encore relu une fois ensuite.
Pour moi ce livre est vraiment fort en émotion, et il s’agit sans doute d’une de mes trilogies préférées en fantasy.

Phrases post-itées :
« Tu penses trop, et tu ne dis pas ce que tu penses. »

« Comment un homme intelligent peut-il être aussi bête? »

« Mais le temps m’avait appris que se soucier de quiconque, aimer quiconque, avait des conséquences trop douloureuses, dépassant de loin les coups de fouet ou la famine, et, même en présence de la plus extrême terreur, je ne pouvais les affronter. »

« – J’ai peur, en vérité, Votre Altesse. Chaque instant de mon existence est un fardeau de terreur que vous ne pouvez imaginer. Je crains de ne point avoir d’âme. Je crains qu’il n’y ait point de dieux. Je crains qu’il n’y ait aucun sens aux souffrances que j’ai connues. Je crains d’avoir perdu la capacité d’aimer un autre être humain ou de ne jamais voir du bien en autrui. Parmi de telles peurs, Monseigneur, il reste peu de place pour vous. »

« C’était comme si j’avais découvert que, quelque part dans les entrailles d’un cadavre putréfié, infesté de vers, reposait une perle d’une telle perfection qu’elle paierait la rançon du monde tout entier. »

« Son rire me harcelait et me mordillait tel un chiot agaçant, et bientôt, je me mis à rire aussi. »

Mon avis à ma première lecture : 
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