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Publié le 14 juin 2008 par Clawfire
Voila 2 mois que je suis sur Paris, hier soir, des au revoir dans mon QG personnel, le starbuck de PDLAND. Quelques personnes venues me dire au revoir, une autre pour me prendre dans ses bras les yeux rouges, une autre qui n'as pu venir ... Des personnes pour me dire au revoir, peut être adieu d'une certaine façon, peut être plus qu'un simple au revoir.
Celui dont les yeux brillent du reflet de ses émotions et de son âme, celui sur qui on peut baver en devinant les courbes de son torse sous son t-shirt, celui qui me regarde avec les yeux de l'amour, et celui qui n'est pas là, que je n'ai cessé de croisé et de louper. Ils étaient là, à me regarder, moi, pleins de doutes, avec mes constats, mes regrets, et mes remords qu'ils devinent et dont on parle a peine à demi-mots.
Professionnellement Paris fut une réussite, enchanté de mon stage, de cette expérience en entreprise, de cette confrontation avec mes capacités, ... très ravis.
Socialement & humainement c'est une autre paire de manche. Ce que je regrette le plus à Paris, c'est le temps, ce juge impartial qui décide si tu verra telle ou telle personne. J'avais l'impression de devoir tout planifier, mes déplacements à causes des retards, mes soirées, et mes rencontres. Cette impression de devoir prendre RDV pour rencontrer des gens, pour faire connaissance, pour nouer contact, ... Tout cela m'as miné de l'intérieur . Je venais à Paris pensant faire des rencontre mais je n'ais fait qu'effleurer la surface pour la plupart. Pas le droit, pas le temps d'aller plus loin, de nouer un vrai contact ... A peine une adresse mail qui ne donnera jamais de réponse ... Et puis pas tout mes amis, pas la seule femme de ma vie, rien ... Coincé dans le schéma métro - boulot - dodo.
Heureusement que j'ai eu mes bouffées d'oxygènes : la venu de celui que je connais depuis longtemps, celui que j'ai soûlé à un point avec D. et puis la femme de ma vie, ma bertouille. Sans eux j'aurais sombré dans une déprime sans nom ...
Financièrement parlant c'est la catastrophe ... Pas besoin d'en rajouter ... TITANIC
En somme un bilan très mitigé, mais les contact que j'ai pu tisser avec certains, valent largement cela, car j'ai rencontré (ou redécouvert) des personnes adorable, charmantes, là quand on en a besoin ( et une qui est aussi en retard que moi ;) ) et j'espère que le contact ne se brisera pas ...

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