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Comme rit, comme pleur

Publié le 01 avril 2016 par Philippejandrok

Comme rit, comme pleur

Comme rit, comme pleur, on peut crier pendant des heures,

Elle est impassible, la ministre soumise au sourire impavide

Et la Valse tourne et ne se rend pas à l’évidence,

Que ce projet est plein d’une morbide errance,

Il est là, le premier des sinistres debout sur ses pieds à elle,

Qui le porte dans cette transe d’un fascisme de nonchalance

Le nez dans sa poitrine dégonflée de famine, comme la suée était belle

Il a du mal à parler, lui qui se croit seul à exister en toute invraisemblance

Il a fallu la traitrise du gouvernement français, celle d’un chef des tas

Il a fallu la faillite d’un peuple par la faute d’un nouveau président,

Comme Louis Napoléon Bonaparte dit le petit, élu après son coup d’État,

Jamais nous n’aurions cru qu’un tel souverain s’impose dans le sang,

Refusant de voir la souffrance de son peuple ni même sa clairvoyance,

Par mille forces réimplanter l’esclavage pour les enfants de France,

Honte sur lui, le saigneur, l’assoiffé serviteur de l’odieuse Finance

Aidé d’un macro satisfait de planter cette valse, il ne voit en ce drame qu’une chance

Comme rit, comme pleur, on peut crier pendant des heures,

Déambuler dans les rues des villes et se faire massacrer

Par les cerbères du pouvoir qui assassinent sans pleurer

Ce sont leurs enfants, ce sont les nôtres qu’ils brutalisent avec heurt

Les chevaliers noirs en armures de Kevlar qui obéissent comme des brutes

A des ordres imbéciles pour vaincre le désordre avant de lancer l’attaque

Ils les gazent, les insultent, les frappent avec boucliers et matraques

Contre des enfants qui réclament à ceux-ci, de ne pas être maltraités tous azimuts

Et pendant qu’ils volent dans les airs, se déchainent les maudits qui frappent

Les bras tendus à coups de violence, tournoyantes fondent les râpes

Qui déchirent du crane le cuir, de ces pauvres enfants désormais martyres

Ces enfants, qui font confiance à ce père de la nation qui les a trahis sans faillir.

Tout ce qu’ils demandent, c’est la liberté de leur avenir, l’égalité et la fraternité

Tout ce que le pouvoir refuse, c’est la liberté, l’égalité pour tous et la fraternité

Elle est belle cette Gauche PS qui cède sous le chantage ignominieux du patronat

Et ce gouvernement obéissant comme un eunuque a la parole du « poltronat »

Comme rit, comme pleur, c’est la faillite de la République

Qui s’écroule dans la rue, ivre d’une liberté impudique

Comme rit, comme pleur, la honte frappe ceux qui servent

Et qui croient que le bras armé saura mater cette réserve.

Le peuple a ce pouvoir de vaincre l’oppresseur

Qui détruit sa vie par la terreur

Le peuple, c’est un enfant en transe

Qui se bat juste pour une idée…

La France !


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