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Critiques Séries : Hit the Floor. Saison 3. BILAN.

Publié le 02 avril 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Hit the Floor // Saison 3. 10 épisodes.
BILAN


La saison 2 était celle d’un grand évènement : la révélation que Zero est bi (ou gay). Mais ce n’était pas la seule chose importante, l’an dernier était clairement celle du grand changement. Hit the Floor se transformait alors d’une sorte de Hellcats plus adulte et plus sombre, vers quelque chose de particulièrement soap-esque comme il se doit. Les intrigues étaient alors beaucoup plus musclées, les personnages plus perfides dans leurs actions et la saison était alors devenue assez jouissive dans son ensemble. La série de James LaRosa (Shank!) continue donc de développer les meilleurs personnages de la série. J’aime beaucoup l’histoire de Zero et Jude mine de rien, car ce n’est pas une relation facile. Dans un premier temps, Zero et Jude vont s’éloigner au début de la saison. Jude va même avoir le droit à une nouvelle relation potentielle afin d’éponger le malheur qu’il est en train de vivre loin de celui qu’il aime vraiment. Ce « mec éponge » ne va pas revenir, ce qui est presque dommage. Mais l’alchimie qu’il y a entre Zero et Jude me plait, encore plus quand le joueur de basket décide d’embrasser son bien aimé devant les caméras. Commence alors vraiment la relation entre ces deux garçons et la seconde partie de la saison va se concentrer sur comment gérer la pression médiatique d’un coming out (même si cela aurait pu être plus appuyé).

C’est quelque chose que je reproche par moment à Hit the Floor, le fait que la série ne creuse pas suffisamment certains éléments narratifs qui pourraient nous permettre de comprendre ce qui se passe dans ce genre d’univers. Bien que je puisse parler de cette relation pendant des heures, nous avons aussi les histoires d’autres personnages comme Ahsha. Un épisode de Hit the Floor ne se fait pas sans quelques petits scandales. C’est d’ailleurs pour cela que je trouve cette série aussi rythmée depuis la saison 2. Au début, la saison 3 a eu un peu de mal à décoller. Mais c’était uniquement pour mettre petit à petit en place toutes les intrigues de la saison sans en faire des tonnes. La série prend donc son temps et je dois avouer que j’ai trouvé pile poil ce qu’il fallait ici. Pour en revenir à Ahsha, cette dernière est vraiment au top dans cette saison 3. Le kidnapping de Salone par exemple aura été un autre moment sympathique de la saison, permettant d’apporter un peu de tension. Hit the Floor a toujours été construite comme un soap qui veut en faire des tonnes. Sauf que lors de la première saison n’appuyait pas suffisamment où il fallait. Cette saison 3 est presque celle de l’apogée de la série, malgré un départ un peu en demi-teinte par moment.

La tension que la série tente de créer entre Ahsha, German et Derek au fil des épisodes tient le bon bout dans « Carrying » alors que Jelena doit faire face à son plus grand cauchemar. Jelena est d’ailleurs quelqu’un que j’aime beaucoup aussi. L’actrice est hypnotique, alors que son personnage n’est pas forcément le meilleur du monde non plus. L’un des meilleurs ajouts que Hit the Floor ait fait l’an dernier c’était Lionel Davenport. Jodi Lyn O’Keefe, dont les fans de Prison Break se souviennent probablement, continue d’imposer son style de femme fatale capable de tout sans pour autant être la plus sans pitié de toutes. Surtout qu’elle va se faire marcher dessus par moment. Je m’attendais à pas mal de rebondissements qui manquent cruellement de surprises et qui sont un peu simplistes mais ce n’est pas tant pour le côté prévisible que je recherche Hit the Floor mais plus pour le fait qu’elle sait rester simple et surtout divertissante. Il n’y a rien dans cette série qui ne semble pas fonctionner, ce qui dans un sens n’est pas plus mal. VH1 n’a pas encore renouvelé Hit the Floor pour une saison 4 mais je ne me fais pas trop d’inquiétude sur le sujet, tant la série s’impose de mieux en mieux comme une bonne série et parvient à proposer d’autres choses que des séquences de cheerleaders ou de basket. Ces deux éléments, importants dans la saison 1 sont aujourd’hui des instruments pour justifier l’environnement dans lequel évolue les personnages.

Finalement, avec une saison de dix épisodes concise et efficace comme celui-ci, on enchaîne les épisodes avec une vraie facilité. C’est tout ce que j’espérais de la part de Hit the Floor et j’espère que la série va se poursuivre (si c’est le cas) dans cette direction.

Note : 7/10. En bref, même si c’est un poil long à démarrer, la saison sait rester efficace du début à la fin.


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