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La douleur porte un costume de plumes; Max Porter: un long poème triste et gai à la fois

Par Filou49 @blog_bazart
04 avril 2016

douleur porte costume

Présentation de l'éditeur  :

Une mère meurt. Elle laisse derrière elle deux petits garçons et leur père terrassés par le chagrin. Un soir, on frappe à la porte de leur appartement londonien. Surgit alors un étrange personnage : un corbeau, doué non seulement de parole mais d’une verve enfiévrée, d’un aplomb surprenant et d’un sens de l’humour ravageur. Qu’il soit chimère ou bien réel, cet oiseau de malheur s’est donné une mission auprès des trois âmes en péril. Il sera leur confident, baby-sitter, analyste, compagnon de jeu et d’écriture, l’ange gardien et le pitre de service — et il les accompagnera jusqu’à ce que la blessure de la perte, à défaut de se refermer, guérisse assez pour que la soif de vivre reprenne le dessus.

Bouleversante, hilarante, audacieuse et unique, cette fable moderne est un bijou littéraire qui nous rappelle ceci : ce sont les pouvoirs de l’imaginaire et la force des mots qui nous tiennent en vie.

  Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé

 La citation  :

« Il était une fois deux garçons qui faisaient exprès de mal se rappeler les choses qui concernaient leur père. Ça les aidait à se sentir mieux au cas où ils oublieraient des choses qui concernaient leur mère. »

Notre avis :

Un papa et deux garçons  doivent survivre à mort de la maman. Un papa qui fait ce qu’il peut pour ne pas être fracassé de chagrin et deux enfants qui font ce qu’ils peuvent pour continuer de grandir comme des enfants. Heureusement qu’il y a Corbeau, qui de son bec redonne du courage et de ses plumes sèche les larmes. Un bel oiseau noir qui porte le deuil impossible, un bel oiseau noir qui fait supporter l’insupportable.

 Un seul être vous manque et tout est déplumé…Une histoire d’ami imaginaire qui vient en aide à une famille en douleur, voilà toute l’histoire de ce court récit. Un livre de Fantaisy que seul un anglais pouvait écrire, Max Porter dans la lignée de quelques glorieux ainés : J.M Barrie, L. Carroll, B. Potter ou K. Grahame nous offre un drôle de long poème triste et gai. C’est bouleversant, pudique, vivifiant et toujours surprenant.

Une belle découverte.

MD


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