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Même avec un sonar.. vous ne les verrez pas venir... Runberg répond aux sirènes de Glénat comics.

Par Hectorvadair @hectorvadair
Même avec un sonar.. vous ne les verrez pas venir... Runberg répond aux sirènes de Glénat comics.SonarSylvain Runberg/Chee Yang OngGlénat comics collection Flesh bonesMars 2016
Je ne connaissais Sylvain Runberg que de nom, et avait seulement eu l’occasion de feuilleter Orbital, une série Sf, parmi les  plus populaires des nombreux projets auxquels il a été associés. (SF, Humour, polar, ... il a entre autre repris la série Mic Mac Adam avec André Benn, son créateur.)Ici, en collaboration avec un jeune malaisien dont c’est la première publication française, il nous entraine dans une histoire maritime sombre et fantastique.
Aujourd’hui au large de la Sicile, un jeune membre de l’équipage d’un bateau de pécheur devient fou et massacre ses collègues. Que s’est-il passé?
Un peu plus tard, Alice, plongeuse émérite est contacté par son ancien ami, qui vient de découvrir l’épave d’un bateau ancien : le Sunhorse.Il lui demande de venir aider son équipe et participer à cette découverte.Mais dans les profondeurs, ce qu’ils découvrent sous un amas de roches et de coquillages n’est pas un ancien bateau, mais l’épave d’un yatch des années soixante. Cela est incroyable, d’autant plus qu’une fois à l’intérieur.. ce qu’ils trouvent les laissent sans voix. Et quels sont ces formes fugitives qui semblent les côtoyer entre deux eaux ?Pendant ce temps, sur un des deux bateaux à la surface.. ce qui avait être une fête va se transformer en cauchemar… La faute à qui ?Il sera difficile de sauver ne serait-ce qu’un humain dans cette aventure.Même avec un sonar.. vous ne les verrez pas venir... Runberg répond aux sirènes de Glénat comics.
Autant le dire tout de suite, le dessin noir et blanc aux trames grises de Chee Yang Ong fait pour beaucoup dans ce comics efficace dés sa couverture au format souple.Dessin moderne, cadrages serrés, on est un peu dans le style de l’américain Butch Gyce. Est-ce l’analogie avec son récit « Olympus » qui se déroule en partie en mer ? Peut-être, mais on peut les rapprocher ce ci-dit.
En 124 pages, Runberg réussit en tous cas à développer une histoire assez passionnante, aux rebondissements intéressants, en gardant le lecteur accroché au fil malgré les nombreux personnages. L’aspect fantastique est intelligemment amené, le suspens bien maitrisé.. et le final garde un mystère minimum.. qui laisse ce petit sentiment mixe de frustration et d’excitation. Bon signe pour suivre un auteur.Sa relecture de créatures légendaires n'est pas si vu que ça, et les récits maritime fantastiques ne sont de toute façon pas l'apanage d'un seul auteur à la mode. 
Un bon one shot sans prétention, à ne pas bouder.

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