Critiques Séries : Arrow. Saison 4. Episode 18.

Arrow // Saison 4. Episode 18. Eleven-Fifty Nine.

Quand Arrow est capable de faire de belles choses, elle les fait bien. La famille Lance vient de perdre à nouveau quelqu’un et cette fois-ci c’est Laurel. Bon, on n’est pas dupe dans cette série, on sait très bien comment cela se passe mais sincèrement, j’ai trouvé la façon donc la série nous conduit à cette fin assez intelligent. En plus d’être un épisode bourré d’action, c’est aussi un épisode qui fait véritablement vibrer le téléspectateur jusqu’à la note émotionnelle et forte de la fin de l’épisode. Ce qui se passe avec Laurel est intéressant dans le sens où même si elle n’est probablement pas morte, l’idée qu’elle soit morte ou non est l’occasion pour le téléspectateur de se demander ce qu’il veut réellement. Est-ce que Arrow doit être comme Game of Thrones, capable de tuer des personnages importants afin de maintenir un rythme sombre et une quête de vengeance trouble. Ou alors, Arrow doit être une série un peu différente, avec une vraie notion d’espoir derrière laissant de la place à des fins heureuses pour tout le monde sauf les vilains. Cet épisode pose clairement cette question, laissant le choix au téléspectateur d’espérer telle ou telle chose. Peu importe quelle philosophie Arrow décide d’embrasser, de toute façon le résultat restera à mon sens intéressant. Les perspectives sont toutes pleines de potentiel mine de rien.

Je ne sais pourtant pas si j’ai envie de voir Laurel morte ou en vie. Il y a quelques saisons de ça, j’aurais dit que je préférerais la voir morte mais depuis l’an dernier, le personnage s’est redéfinit dans une toute nouvelle dimension qui s’avère être particulièrement intéressante pour elle. Bon, dans un sens on a vu aussi suffisamment de gens morts dans Arrow, rien que la mort de la mère Queen, du meilleur ami, etc. on ne s’en sort plus au bout d’un moment. Si Laurel a fait en sorte de faire croire qu’elle est morte, ce qu’elle n’avait probablement pas imaginé c’est l’impact que cela pourrait avoir sur Oliver mais surtout sur son père qui a déjà perdu Sara et qui doit traverser à nouveau l’épreuve du deuil. On se souvient de comment il était quand il a perdu Sara. Le plus intelligent pour Arrow maintenant est de garder la révélation pour la fin de la saison pour le moment afin de se concentrer sur quelque chose de beaucoup plus sombre en attendant. Damien Darkh est vraiment un vilain efficace et on le doit surtout à la prestation de Neal McDonough. Ce dernier est un vrai sans faute et j’aurais presque adoré que Arrow en use entre plus. Quoi qu’il en soit, Arrow parvient à nous conduire de façon intelligente à la conclusion de cet épisode, grâce à l’action mais aussi aux personnages qui sont tous utilisés de façon judicieuse.

Note : 8/10. En bref, en plus des émotions finales qui sont presque un bonus, l’épisode se suit avec plaisir jusqu’au bout.