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SOCIÉTÉ > "Nuit Debout" : la liberté semble avoir des limites

Publié le 18 avril 2016 par Fab @fabrice_gil
L'académicien, souvent taxé de "néo-réac" par plusieurs de ses détracteurs a été pris à partie par quelques individus au pied du monument de la République. Si "une liberté qui ne s'emploie qu'à nier la liberté doit être niée" a dit Simone de Beauvoir, "Nuit debout" n’a donc plus aucune raison d’exister.

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Alain Finkielkraut @JOEL SAGET / AFP


"Casse-toi, sale facho", "Allez, bouge, bouge", "Dégage", voici les quelques exclamations que l’on a pu entendre sur la place de la République, samedi dernier, face au polémiste Alain Finkielkraut. En colère, l’homme a répondu : "Fasciste !", ajoutant "Gnagnagnagnagna, pauvre conne" à une femme, avant de quitter la place. "Ça va, je me fais insulter, je peux répondre aussi...", a lancé l’académicien. Juste après les faits, le philosophe a expliqué avoir été "expulsé d'une place où doivent régner la démocratie et le pluralisme, donc cette démocratie c'est du bobard, ce pluralisme c'est un mensonge".Le député Les Républicains (LR) Eric Ciotti a estimé que "Nuit Debout" avait montré son "vrai visage" : "celui de la haine et de l’intolérance". "Place de la République, on dénonce la discrimination, la précarité et l’oligarchie, on prône l’humanisme, le dialogue et une nouvelle démocratie mais dans un entre-soi que rien ne saurait venir perturber", a dénoncé le Président du conseil départemental des Alpes-Maritimes.
>>Lire  La "Nuit" à dormir "Debout"
D'autres élus LR, comme Valérie Boyer, ont ironisé sur les débats à la mode "Nuit Debout" : "Ecouter religieusement #Varoufakis, injurier #Finkielkraut, la tolérance selon la gauche", alors que le même soir, l'ancien ministre grec des Finances s'est exprimé devant l'Assemblée générale, pour lui apporter son soutien. De son côté, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignant a exprimé ouvertement son soutien à Alain Finkielkraut. La ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, interrogée par Apolline de Malherbes sur BFMTV, a rappelé que la place de la République devait être accessible à tout un chacun sans qu'il ait à subir ce genre d'accueil, tout en condamnant "absolument" la façon dont l'écrivain avait été traité. Elle est pour l'heure, la seule membre du gouvernement à s'être exprimée sur le sujet. Le député PS de l'Essonne, Julien Dray, a estimé quant à lui sur iTélé que "chasser" le philosophe de la "Nuit Debout" n'était "pas une bonne chose". JB-M

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