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Critiques Séries : The Good Wife. Saison 7. Episode 19.

Publié le 19 avril 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Good Wife // Saison 7. Episode 19. Landing.


Quand Peter dit à Alicia « So, we’re right back where we started, huh ? », on comprend tout de suite vers quoi se dirige les derniers épisodes de la série. La conclusion sera celle du divorce de Peter et Alicia, de la fin de ce couple alors que Peter part en prison pour 3 ans et Alicia accepte enfin le fait qu’elle peut se séparer de son mari. « Landing » nous propose donc quelque chose de vraiment intéressant alors que Peter est de nouveau accusé de corruption et cette fois, il ne va pas échapper à la prison. Certes, j’imagine déjà Alicia tenter de l’aider car même si elle ne veut plus être la femme de Peter. Mais comme Peter le dit, ils reviennent au début de l’histoire de The Good Wife. Car au début de l’histoire, Alicia demandait là aussi le divorce afin de s’émanciper de l’homme qu’elle a décidé de remarier plus tard dans la série. Par chance, cela n’est pas redondant et c’est même brillamment mis en place. L’idée de boucler une boucle dans une série est toujours une bonne chose, surtout pour une série comme The Good Wife qui a clairement besoin de donner des conclusions à ses histoires. Eli et Mike négocient les termes de l’arrestation de Peter, jusqu’à ce que Connor Fox propose quelque chose de vraiment intéressant.

Mais cet épisode ne cherche pas à revenir totalement où l’on était au début de la série. Alicia a beaucoup grandi et elle est maintenant sûre de ce qu’elle veut : elle veut divorcer. Elle veut être avec Jason et la relation entre ces deux personnages, aussi complexe soit-elle aura je l’espère un happy end. C’est mignon comme tout et Jeffrey Dean Morgan, bien qu’il ait mis du temps à décoller dans The Good Wife, se trouve être une jolie addition à la série. On sent que Alicia et Jason s’aiment, mais c’est surtout Alicia qui décolle ses sentiments dans cet épisode plus que Jason. Après avoir plus ou moins joué, ces deux là vont pouvoir peut-être accepter ou non d’aller de l’avant. Diane a même droit à sa petite histoire. Et là aussi c’est une question de sentiments. Le retour de Gary Cole est le bienvenu, en grande partie car Diane sert encore très bien à l’épisode. Elle qui avait été laissée de côté il y a quelques temps revient sur le devant de la scène depuis sa proposition à Alicia de la rejoindre à la tête de Lockhart, Agos & Lee, devenant Lockhart, Florrick & Associates. Avec un poil de sentimentalisme, l’histoire de Diane trouve un très bon équilibre. Son mari, Kurt McVeigh, est quelqu’un que j’ai eu un peu de mal à apprécier au départ mais ici, il a toute sa place.

Surtout dans un épisode comme celui-ci. Enfin, nous avons le retour de la NSA sur le devant de la scène alors que Jeff Dellinger, le Edward Snowden de The Good Wife, est de retour plus ou moins contre son gré dans un débat pour savoir si le Canada va offrir l’asile à Jeff ou non. Il est arrêté à mi chemin sur la frontière canadienne et américaine. L’idée est assez amusante et permet de retrouver le The Good Wife des débuts, celui qui permettait de se plonger dans des cas originaux qui nous sortent un peu du lieu que l’on connaît : le tribunal. The Good Wife démontre qu’elle a encore des surprises dans son sac afin d’explorer la justice et le système juridique américain. Jeff est en plus de ça un parfait client pour une telle intrigue. Finalement, cette saison de The Good Wife est en train de peu à peu partir sur de bonnes bases. L’identité retrouvée de la série me plaît. En espérant que les derniers épisodes soient aussi bons.

Note : 9/10. En bref, la conclusion approche.


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