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Le livre de la jungle, film d'animation de Jon Favreau

Par Mpbernet

J’avoue, je n’ai jamais lu les nouvelles de Rudyard Kipling parues en deux volumes en 1894 …

affiche

Je ne crois pas non plus avoir jamais vu en entier le dessin animé hyper-célèbre de Walt Disney sorti en 1967 – c’est l’année de mon mariage et nous n’avions aucun enfant sous la main à emmener au cinéma. Pourtant, les mélodies jazzy de la danse de Baloo et de la trompète de Louis Prima m’étaient encore très présentes en mémoire … et j’ai été ravie de les retrouver. Disney en détient les droits, ce sont des standards et il serait dommage de ne pas les exploiter, comme un pont entre générations, cinquante années plus tard.

Bagheera

En tous cas, c’est un excellent film, à la fois pour les petits et les grands. Je ne me souviens pas avoir crié aussi fort lorsque le méchant tigre Shere Khan se jette sur le petit héros joliment incarné par le jeune Neel Sethi. Encore que l’on puisse se demander si la technique de « motion capture » magistralement utilisée pour faire parler et jouer les animaux sauvages n’a pas été ici aussi utilisée pour le petit d’homme …

Vus dans un cinéma tout neuf doté de la technologie du son immersif – le Pathé Beaugrenelle – les décors et les bruits de la jungle sont absolument somptueux. On est pris dans un scénario époustouflant, palpitant jusqu’à la dernière scène, avec dans la version française, un casting de rêve. Le roi grand singe Louie nous la joue crooner avec Eddy Mitchell, le gros Baloo est incarné par Lambert Wilson, le serpent Kaa emprunte sa voix sifflante à Leïla Bekti, la louve-mère Raksha est Cécile de France et, à mon grand plaisir, le personnage principal (la panthère noire mâle Bagheera) a la voix d’un de mes acteurs de doublage préférés, Bernard Gabay …. La voix française de Gary Sinise, Mac Taylor des "Experts Manhattan" …

C’est une fable de courage, de loyauté, d’inventivité et de solidarité qui fait du bien à chacun d’entre nous.

au cinéma

Mes petits enfants ont adoré, ont eu aussi très peur – surtout Apolline – et je regrettais de n’avoir pas auprès de moi Claude pour voir ce superbe film, tout en pensant à toute cette technologie d’effets spéciaux et au travail informatique gigantesque derrière les belles images …

A aller voir sur grand écran, sans modération.


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