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317 – DANS L'AME DU DEMIURGE (suite 9)

Publié le 20 avril 2016 par Jeanjacques

(Pour mieux situer cet écrit dans la logique de notre démonstration, il est conseillé de lire auparavant les articles à partir du N°. 309)

Nous avons vu que le démiurge dispose d'une seule et unique "substance première" pour fabriquer les éléments de son univers : la prématière. L'ébranlement de celle-ci engendrait des ondes, lesquelles se condensaient en photons desquels surgissaient les particules. Peut-être faudrait-il lui demander comment il effectue la transmutation du photon en matière, comment expliquer que la seule scission du corpuscule débouche sur un autre état de la prématière ?  C'est d'autant plus étonnant que le photon n'a d'autre énergie que celle de son mouvement alors même que toute transmutation suppose toujours l'action d'un acteur externe.

Quelle serait la spécificité de la matière relativement aux autres états de la prématière à savoir ondulatoire et photonique ? En général un changement d'état pour la matière implique une variation de la quantité d’éléments (atomes, molécules) associés ou la hausse ou baisse de la température c.a.d de leur mouvement. Pour la transmutation du photon, il ne peut y avoir rien de tel, le photon étant unique et son énergie finie. Il semble bien que le champ des possibles soit restreint et on suppose que notre démiurge eut un coup de génie pour fabriquer sa matière.

Que faire ? On remarquera qu'avant d'être scindé en trois, notre photon connaissait une progression rectiligne puisque tributaire des ondes dont il est une condensation. La rupture dont il va être l'objet - dont la cause est la résistance de la prématière - va donc interrompre sa progression rectiligne. La nature de son mouvement va changer. Le magma photonique va s'enrouler sur lui-même et tournoyer puis s’immobiliser en continuant à tourner : la particule est créée, la matière est née. Il aura suffit pour cela que le mouvement du photon de rectiligne devienne rotatoire, que son mouvement dans l'espace se transforme en immobilité: la particule tourne sur elle-même mais ne se déplace plus. Elle concilie mouvement et repos. Ondes et photons vont se différencier de la matière par une seule caractéristique: la nature rectiligne ou rotatoire de leur mouvement.

Les particules vont donc être animé d'un mouvement permanent dit de spin pour ne pas devoir retourner à l'état photonique. Nous pouvons déduire de ce qui précède que l'énergie de leur mouvement a été intégralement transmise par le photon et qu'il y a conservation de celle-ci par la particule. (1)

Mais se pose un redoutable problème: leur rotation devra être alimentée par une énergie constante et nous sommes confronté à l'aporie d'un mouvement infini entretenu par une énergie finie. Le principe d'Einstein de conservation de l'énergie par la masse est donc fondé sur cette aporie d'un mouvement perpétuel. Comment le comprendre, le justifier ? Un mouvement est perpétuel si au cours de son exercice il n'est pas freiné, s'il ne rencontre pas de résistance qui en s'opposant reçoit une fraction de cette énergie. Si donc la rotation de la particule est perpétuelle, c'est qu'elle ne rencontre aucune résistance de la prématière. Ceci paraît contradictoire avec le déplacement des ondes qui doivent perdre une fraction de leur énergie et finir par s'étaler pour justifier le cycle de la matière (voir art 315). La résistance de la prématière serait effective dans un cas (l'onde) mais ne s'exercerait pas pour la matière. Comme justifier cette différence de traitement ? Il faut pour cela remonter à l'origine de leur différence qui est dans la nature de leur mouvement: l'onde effectue un déplacement dans l'espace, allant d'un lieu à un autre. La particule tourne sur elle-même mais est immobile, elle n'affronte par la résistance de l'espace. Certes en tournant,il y a frottement, et production un champ d'ondes permanent mais ce régime est établi et équilibré dés la constitution de la particule.

Ainsi, le maintient de la particule en son état suppose la permanence du mouvement de sa masse. On peut en déduire a contrario que si cette rotation est interrompue ou perturbée, il y aura déséquilibre voire annihilation. Si cette annihilation se produit lors de la collision entre une particule et son antiparticule, c'est qu'il y a eu interruption de leur rotation. Ce changement d'état se traduit par un retour au mouvement rectiligne antérieur du photon.

Comme on le constate, nous démiurge est fondamentalement un Grand mécanicien qui fait fonctionner son univers à l'aide de matériaux rudimentaires et très restreints et de lois très concrètes qui s'imposent pour leur usage.

 

Photo 079.jpg

On voit bien ici le mouvement d'enroulement des particules sur elles-mêmes après la scission du photon.

(1) Pour donner un fondement mécanique à l'équivalence masse-énergie,il faut que la particule conserve la quantité de mouvement héritée du photon. L'énergie ne peut être définie comme un fluide abstrait mais doit toujours s'exprimer dans le mouvement d'un objet physique réel.


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