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Critiques Séries : Bates Motel. Saison 4. Episode 7.

Publié le 26 avril 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Bates Motel // Saison 4. Episode 7. There’s No Place Like Home.


Dans cet épisode, Norman entreprend de sortir de l’hôpital psychiatrique dans lequel sa mère l’a enfermé. C’est tout de même quelqu’un de très intelligent et son psy l’avoue à la fin de l’épisode. Il s’avoue vaincu alors que Norman a joué la sérénade dont il a le secret face à sa mère : oui, en prenant les médicaments qu’on lui donne il va mieux (mais l’on sait très bien ce qui se passe), il cherche à attendrir sa mère sur le fait qu’il ne supporte plus le fait d’être là, etc. La scène pivot de l’épisode est bien entendu celle où Norma abandonne sa chance d’être heureuse en acceptant que Norman revienne à la maison. C’est l’une des scènes les plus difficile que la série ait fait pour le moment et ce n’est pas facile de voir Norma être aussi malheureuse. C’est aussi tragique pour elle que finalement pour nous aussi car l’on voit à quel point cela affecte Norma de retrouver son fils chez elle et à quel point elle n’a pas du tout envie de le retrouver. Elle pouvait enfin souffler, tenter d’être heureuse mais Norman est toujours dans les parages pour lui ruiner la vie finalement. Mais elle aime son fils, et c’est bien là son problème. Romero ne va pas s’en aller, puisque de toute façon ce dernier est pris dans les filets lui aussi.

On sent que Norman a un monstre au fond de lui, qu’il ne connaît pas encore totalement, mais il n’a pas d’arme pour le combattre. Ce monstre est tellement fort qu’il est capable de sortir de l’hôpital en jouant avec le Norman que l’on aime au fond de nous. On sait très bien dans l’histoire que Norman s’en sort très bien. Quand on a vu Psychose, on sait plus ou moins comment va se terminer l’histoire et c’est Norma qui est en danger. Du coup, c’est presque son côté désespérée de venir en aide à son fils et d’être impuissante qui va la perdre. En tout cas, le monstre qui grandi en son fils n’est pas prêt de nous dire au revoir et c’est presque une bonne chose mais uniquement pour nous puisque pour Norma, cela veut dire que Norman pourrait bien être une raison de plus de s’éloigner. Norma est une mère aimante. Elle sait très bien qu’elle aime son fils et je pense qu’elle sait aussi que c’est ça qui va la perdre complètement à un moment donné de son existence. Mais c’est une bonne chose que de montrer à quel point elle est désespérée. Face à Norman, elle est incapable de prendre des décisions. Surtout quand il joue le rôle du chat attendrissant. Cet épisode est une belle victoire pour Norman et une occasion de prouver à ce dernier qu’il est capable de tout faire.

Quand il dit à un interné qu’il va sortir sans problème, on pourrait presque lui rire au nez car quand on est dans un hôpital psychiatrique, on n’y est pour une vraie raison. En l’occurence pour Norman, c’est une vraie raison. Puis après le choc d’il y a deux épisodes, il fait bonne figure désormais et tente d’attendrir tout le monde avec le fait qu’il a changé. S’il endort sa mère (plus ou moins), il n’endort pas son psy et ce dernier est peut-être bien l’une des prochaines victimes de la liste de Norman. Bien qu’il arrive à manipuler Edwards et Norma de la même façon, il y a des surprises à venir j’en suis persuadé.

Note : 8.5/10. En bref, épisode difficile à mettre en oeuvre mais réussi.


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