Les impacts du phénomène El Niño ont déjà plongé 60 millions de personnes dans l’insécurité alimentaire à travers le monde et ces besoins devraient encore augmenter d’ici la fin de l’année, sans compter la possible survenue d’un épisode La Niña d’ici là. Pour y répondre, il est essentiel que les bailleurs de fonds fournissent aux acteurs de terrain les 2 milliards d’euros encore manquant.
Pourtant, cette crise, comme beaucoup de crises liées aux évènements climatiques extrêmes, rapides ou lents, aurait pu être en grande partie évitée. En effet, si l’assistance financière et matérielle avait été apportée dès le début des impacts, les populations auraient pu éviter de perdre leurs moyens d’existences et de sombrer dans la pauvreté jusqu’à ne plus pouvoir survivre que grâce à l’aide alimentaire. Cela leur aurait également permis de retourner à leur situation initiale beaucoup plus facilement au retour de conditions climatiques plus favorables.
C’est aussi l’occasion de rappeler que 1 euros investi dans la réduction des catastrophes naturelles permet d’éviter d’en dépenser 7 dans la réponse d’urgence. Il est plus que jamais nécessaire d’accompagner les communautés vulnérables dans leur adaptation et leur préparation au changement climatique et aux désastres naturels qui en sont la conséquence.
Pour en savoir plus :
notre Tribune sur La-Croix et l’Humanité et médiapart
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