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ÉCONOMIE / HIGH-TECH > Les robots nous remplaceront-ils au bureau ?

Publié le 06 mai 2016 par Fab @fabrice_gil
Un quart des salariés français pensent qu’ils pourraient être remplacer par des robots. Ces derniers pourraient également créer de nouveaux emplois.

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©Getty images / SIPA


Votre collègue de bureau cédera-t-il sa place à un humanoïde à la Rentrée prochaine ? Peu probable… R2D2 n’est pas encore prêt à arpenter les couloirs de votre entreprise. Mais l’automatisation du travail, d’ici quelques années, paraît pourtant inévitable. Près d’un quart des Français (27 %), le juge vraisemblable, selon une étude de la société de ressources humaines Randstad, réalisée auprès de salariés de 34 pays. Ils sont toutefois nombreux, dans l’Hexagone, à exclure cette possibilité (37 %).L’Asie s’en inquièteLa robotisation effraie autant qu’elle fascine; et ce particulièrement dans les pays asiatiques, où une majorité de salariés estiment que leur travail sera effectué à moyen terme par des robots. Ils sont 58 % à en être persuadés en Chine. Et la proportion des personnes interrogées atteint même 69 %, en Inde. "Notons qu’au Japon, deuxième pays le plus robotisé au monde derrière la Corée du Sud, les salariés ne sont que 25 % à voir leur métier automatisé à terme", dévoile l’étude : contre 31 % pour l’ensemble des pays interrogés.L’intelligence artificielle gagne du terrainLes métiers peu qualifiés, aux tâches répétitives, s’automatisent petit à petit, au fil du temps. Et les professions plus qualifiées pourraient connaître le même sort, avec des progrès de l’intelligence artificielle. À Wall Street, par exemple, les algorithmes effectuent désormais la majorité des ordres d’achat et de vente. Chez Facebook, l’entretien des serveurs est assuré par un logiciel. Les robots sont désormais capables d’écrire des articles, d’établir des diagnostics ou encore opérer. "Peu de métiers, finalement, devraient échapper à cette tendance", annonce Randstad.De nouveaux emplois ?Néanmoins, la robotisation peut être vue sous un autre angle : celui de la création d’emplois dans de nombreux secteurs, comme l’ingénierie, l’informatique, ou la maintenance. Des pays comme l’Allemagne, le Japon ou la Corée du Sud, très robotisés, sont d’ailleurs proches du plein-emploi. Une chose est certaine : les métiers d’ingénieur et de développeur seront, à l’avenir, très recherchés, tout comme les compétences scientifiques, en général.A contrario, les robots employés -loin d’être parfaits- ne sont pas toujours là pour nous remplacer. Deux restaurants de Canton (Chine) ont été obligés de mettre la clé sous la porte, à cause de leurs serveurs mécaniques. Une autre enseigne a tout bonnement décidé de licencier les siens pour incompétence, en février. Les robots étaient visiblement trop limités pour comprendre les clients et surtout incapables de servir une soupe proprement! "Ils peuvent attirer beaucoup de clients, mais ils ne peuvent certainement pas réduire le besoin de main-d’œuvre humaine", a déclaré l’un des employeurs dans les colonnes du Worker’s Daily. Les employés mécaniques, qui avaient coûté 50 000 yuans (environ 6 700 €) à l’achat, sont partis… à la déchetterie. De quoi se consoler un peu. AF

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