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Passer des risques psychosociaux au bien-être au travail

Publié le 16 mai 2016 par Nicomak @Myriam_Nicomak

Vous n’avez pas pu passer à côté, le bonheur au travail est en ce moment le sujet de nombreux reportages, tables rondes, articles et témoignages. On y trouve généralement un double éclairage.

D’abord il y a des chiffres qui donnent à réfléchir :

  • 20% des français seraient sujets au burn out au moins une fois dans leurs carrières,
  • 27 % disent être soumis à des contrôles ou surveillances permanents exercés par la hiérarchie,
  • environ 25% prendrait des psychotropes à cause de leur travail,
  • 89 % des salariés français seraient désengagés, voir activement désengagés

Ensuite, il y a des exemples d’organisations qui donnent de l’espoir comme la fabrique de biscuits Poult, le ministère des transports belges, l’équipementier automobile Favi ou encore l’entreprise de nettoyage SOL. Ces organisations souvent appelées organisations libérées performent au moins aussi bien que leurs concurrents, mais ont en plus des salariés qui semblent heureux de travailler.

Dans un contexte où l’on a besoin d’augmenter la performance de nos organisations et d’optimiser la productivité de nos équipes, les entreprises réagissent différemment. Certaines cherchent à doper la performance en multipliant les contrôles et les objectifs alors que d’autres parient sur le bonheur des salariés pour développer l’engagement et augmenter la productivité.

Notre cœur nous pousserait plutôt vers la 2° option et chez Nicomak, on est évidemment convaincu que c’est la meilleure solution pour augmenter la productivité des équipes.

Le problème est que la première option ne s’est pas instaurée du jour au lendemain mais elle est généralement le fruit d’une longue et lente évolution. Les chiffres présentés au début de l’article permettent aujourd’hui d’en prendre conscience et de prendre du recul mais changer radicalement pour ressembler à ces organisations libérées semble bien souvent long et complexe.

Je vous conseille cet article qui vous propose une sélection de 4 vidéos inspirantes pour repenser le management, mais dans un premier temps, attardons nous sur ce que nous pouvons faire dès demain.

Dans un premier temps, les organisations travaillent souvent sur l’identification des Risques Psychosociaux (RPS) pour ensuite les limiter. Chez Nicomak on préfère aborder le problème sous l’angle du bien-être au travail. Pour cela vous pouvez vous appuyez sur le travail de la chaire Management et Santé au Travail de l’IAE Grenoble. Ils proposent 4 conditions essentielles pour le bien-être au travail : le SLAC

  • S comme Sens : Par quels moyens les salariés parviennent-il à donner le sens des missions et du travail ?
  • L comme Liens : Comment les salariés créent du lien social dans et autour de l’organisation ?
  • A comme Activités : Dans quelle mesure les salariés apprécient leurs activité, leur travail ?
  • C comme Confort : Comment travailler sur les conditions de travail pour faire en sorte que celles-ci soient suffisamment bonnes et équitables ?

En cas de déficit sur un ou plusieurs de ces piliers, les organisations vont avoir tendance à compenser en développant une autre. En manque de sens, les organisations vont miser sur le confort par exemple. Cependant, l’idée est bien de combiner un équilibre de 4 ingrédients.

Alors vous pensez que vous en êtes ou ?

Pour aller plus loin, Emmanuel Abord de Chatillon qui dirige la chaire Management et Santé au Travail anime le blog du monde management et santé au travail

Arte accorde tout un reportage à ce sujet : le bonheur au travail


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