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Trainspotting 2 : Drugs, Porn And Rock n’ Roll

Publié le 03 juin 2016 par Le Limonadier @LeLimonadier
LE BAL CON, L'Interview CON

Le 4eme et le 7eme art, à savoir la musique et le cinéma, vont si bien ensemble qu’ils en deviendraient parfois indissociables. Les bandes originales de films sont de plus en plus un élément crucial de leurs succès (Libérée, délivréeee…. Oups pardon ! ).
Pour le Mag du Limo, l’équipe vous propose donc un nouveau dossier sur cette thématique afin que l’on puisse explorer ensemble tout le champ des possibles de la BO.  Pendant les semaines (mois?) qui viennent, on tentera plusieurs formats pour parler ensemble de ciné (et de son).
Et on commence en fanfare avec le classique Trainspotting, dont la suite, basée sur la nouvelle d’Irvine Welsh, Porno, est en cours de réalisation.

Petit rappel pour les paumés (non camés) :

Trainspotting c’est l’histoire d’une bande de joyeux imbéciles dont la préoccupation première est « une saine addiction » à l’héroïne. Pendant 94 minutes de grand n’importe quoi, le réalisateur Danny Boyle (Petits meurtres entre amis, 127 heures, 28 jours plus tard entre autres) nous propose de suivre Renton, Begbie, Spud et Sick Boy dans leurs magouilles, embrouilles et trips plus ou moins bizarres (mais plutôt plus que moins hein).

Comme la suite tant attendue est actuellement en tournage et devrait sortir début 2017, le Limo vous propose une petite projection de ce que ce nouvel opus pourrait nous réserver, bons sons à l’appui. Trainspotting était porté par une bande son éclectique, d’Underworld à Iggy Pop en passant par Damon Albarn : le Limonadier prend le pari de faire aussi bien en imaginant la BO du 2, avec des sons pimpés 2016 (mais un peu de vintage quand même). Même pas peur.

Là où on les as laissés :

Après moults scène de shoots, tentatives de se sevrer et de pécho (pas forcément dans cet ordre), les quatres mousquetaires écossais se retrouvent avec un joli paquet de coke sur les bras, qu’ils parviennent à revendre à un dealer pas du tout chelou lors d’un sympathique voyage à Londres. Jusque là, on pouvait presque croire à un happy ending. Sauf que ce cher Renton, petite fouine planquée qu’il est, se tire au point du jour avec la totalité du butin pour s’envoler vers de nouvelles aventures. Vers l’infini et au-delà comme dirait l’autre.

Où sont-ils maintenant ?

Renton

La scène qui veut tout dire :

Depuis qu’on l’a quitté, gambadant dans les rues de londres avec 16000£ dans un sac de sport, le sympathique héroïnomane s’est relocalisé à Amsterdam (pour le sevrage on repassera). Avec la thune volée à ses ex-copains de défonce, Rents a investi dans un club bien branché, bien plein de gens déchirés, venus s’enjailler sur du gros son. Bonus non négligeable : un bon petit trafic d’héro, ecsta, MDMA, coke, kétamine etc, géré par Rents et qui finance 1) sa propre conso 2) ses vacances aux Maldives deux fois par an. OKLM.
Nouveau son pour une nouvelle vie :

Spud

La scène qui veut tout dire :

Renton est un pourri qui a trahi ses potes, certes mais il a tout de même un coté généreux. En bon Samaritain il a laissé sa part du butin au plus grand déficient mental de toute la bande. Ce charmant imbécile de Spud a miraculeusement fait bon usage de son argent : éclair de génie ou pur coup de chance, Spud a réussi à monter sa propre entreprise de croisière pour détenteurs de la carte Vermeil. Le slogan : « Our pleasure in older people’s leisure ». Ça, c’est l’aspect légal du truc. L’autre facette, c’est un vaste réseau de vol et de trafic d’ordonnances. Vous seriez surpris du nombre de vieux à qui on prescrit de la codéine pure.
Nouveau son pour une nouvelle vie :

Sick Boy

La scène qui veut tout dire :

Sick Boy n’a jamais laché l’affaire sur cette fameuse théorie. Bien au contraire il en a fait un business. Il a ouvert un très hipster, très feng shui ashram en plein cœur de Shoreditch (aussi connu sous le nom de Hipsterland #contreculture). Là, dans ce temple de la sérénité, Sick Boy et ses disciples fans de rooftops et de vélos ultra design se goinfrent de cookies (sans gluten mais avec opium), tout en tâchant de vivre selon les principes du « walk of life ». Le tout pour la modique somme de 75£ par heure et par personne (les spacescakes sont inclus mais pas la tisane à la beuh bio).
Le bonus : Une fois par mois, Sick Boy organise des conférence au cours desquelles on débat des mérites comparés des séquences génériques de Skyfall et Spectre et de la légitimité de Daniel Craig dans le rôle de l’agent 007. #AdeleVersusSamSmith : un combat acharné.
Le malus : Sick Boy a plein de followers sur Instagram mais pas vraiment d’amis. Et même pas de Curly, c’est plein de glucides cette merde.
Nouveau son pour une nouvelle vie :

Begbie

La scène qui veut tout dire :

Begbie a toujours autant la rage, et c’est pour ça qu’on l’aime ce psychopathe. Après avoir pris dix piges piges piges pour vol à main armé (avec un jouet) et tentative de fuite, il vient d’être relaché. Autant vous dire qu’il a les boules. Il s’est trouvé un petit job sympa qui consiste à niquer des mères pour de l’argent en participant à des compétitions de freefight. Comme quoi l’important c’est de savoir exploiter ses talents, aussi chelous soient-ils. Lui qui traitait son corps comme un temple s’est mis à la coke (comme s’il avait besoin de ça pour être excité) et sur sa to-do-list se trouve aussi une mission de la plus haute importance : retrouver cet enfoiré de Renton et lui faire payer.

Nouveau son pour une nouvelle vie :

Le son bonus ultime, l’hymne du film, le plus grand défi de cet article : égaler l’inégalable Lust for Life d’Iggy Pop. Voici le choix du Limo (on est à peu près sûrs que les paroles correspondront à l’esprit du film).

Ce Trainspotting 2 s’annonce pleine de promesses (et non, le film ne s’appelera pas Porno, comme la nouvelle d’Irvine Welsh dont il est inspiré. Bonjour la galère pour le référencement les gars).
Nos joyeux lurons sont toujours aussi tarés, ils sont toujours aussi shootés, et ils ont toujours autant d’idées à la con. Celle qui les réunira cette fois :la réalisation d’un film porno. Because why the fuck not ? En perspective, beaucoup de drogue (toujours), beaucoup de conneries (encore), des bastons (inévitable) et de nouvelles arnaques (financières et à l’assurance entre autres) et toujours toujours du bon son.

On sait pas vous, mais au Limo, on a hâte.
Sortie prévue le 27 janvier 2017.

AlisMonkeys

AlisMonkeys

Je préfère le rock à la thérapie et le café à une bonne nuit de sommeil (hélas pas par choix).
Mon cocktail favori : le Spritz, de préférence au soleil au bord d'un canal vénitien (mais Saint-Martin ça marche aussi).
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