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[Test] Uncharted 4: A thief’s end

Par Rhumyxcube @PressselectFR

Voilà bientôt dix ans que nous suivons les péripéties de Nathan Drake. baroudeur de l’extrême, du Pérou au désert, en passant par l’Himalaya, ses aventures sont synonymes de dépaysement et d’action frénétique. 
Aujourd’hui, Nathan Drake revient sur PlayStation 4. Dans un ultime opus, aussi beau que palpitant. 

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Lorsque le jeu vidéo tutoie le cinéma.

Avant de parler du fond, parlons de la forme. Soyons clair, Uncharted 4 est le plus beau jeu de la PS4 à ce jour. Une fois de plus Naughty Dog ne déroge pas à la règle, et délivre un titre au visuel irréprochable. Les lieux que vous devrez explorer grouillent de détails ou de vie. De l’envolé d’oiseaux à votre passage, ou une grotte abandonnée depuis deux cent ans, chaque endroit a été détaillé pour augmenter l’immersion du joueur. Lors de vos phases d’exploitation, vous aurez le soufle coupé par la profondeur de champ que vous offre le jeu.

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Un soin tout particulier a été apporté aux visages. Déjà dans Uncharted 3, un travail avait été fait sur les yeux. Là, pour cet opus, la motion capture des visages a été poussé à l’extrême. Une simple conversation entre deux personnages et nous avons l’impression de regarder deux acteurs. Les moindres rictus y sont ici retranscrits. Un petit sourire après une vanne, un sourcil qui se lève après un mensonge. La notion de film interactif à franchit un cap, le tout desservi par une VF aux petits oignons, là encore une marque de fabrique de Naughty Dog.

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Comme à la maison

Point de vue gameplay, si vous êtes un habitué de la série, vous ne perdrez pas vos repaires dans cette nouvelle aventure. On garde la substantifique moelle qui a fait le succès des épisodes précédents et on la magnifie grâce à la puissance de la PlayStation 4.
Petit bémol pour les gunfights et les possibilités d’infiltration, un peu brouillonnes.
Pour autant, le titre offre plus de possibilités sur l’infiltration, les plus agiles d’entre vous pourront nettoyer une zone sans faire parler la poudre. Un nouveau système a d’ailleur été créé pour cet Uncharted. Vous pouvez désormais « locker » un ennemi durant sa ronde, pour mieux appréhender votre approche. De plus, si un ennemi pense vous avoir repéré, une surbrillance jaune apparaîtra sur ce dernier, vous permettant de le repérer plus facilement et pourquoi pas de le neutraliser avant qu’il ne donne l alarme.
Pour les fans d’infiltration, les hautes herbes (sans Pokemon) vous seront maintenant des alliés précieuses pour vous déplacer en toute discrétion.
Donc, comme vous pouvez le lire, tout les curseurs ont été poussés pour favoriser les attaques discrètes, cependant la moindre erreur est fatale, l’intelligence artificielle étant implacable, cela tourne très vite à la guerre ouverte. Un poil dommage pour les fans d’assassinats furtifs.

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On prend les mêmes,  et on recommence

C’est sans surprise que nous retrouvons notre trio Nathan, Sully et la jolie Helena, et bien que le scénario donne un peu plus d’épaisseur à notre « Nate », notamment par le biais de flash-back et surtout la présence d’un nouveau protagoniste. Le scénario offre peu de subtilités, hormis quelques twists plutôt bien trouvés.
Manette en main, pas de surprise non plus, explorer, résoudre les énigmes, tuer les ennemis seront votre routine, comme depuis le premier opus.
Nouvelle arrivée pour cette nouvelle mouture, la jeep. On est loin d’un GTA, mais les niveaux où vous pourrez exploiter vos pilotes ont un level design plutôt intelligent, l’utilisation du treuil de votre voiture vous aidera à vous sortir de situation glissante voire pire.

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Au final, la promesse faite aux joueurs lors de l’E3 de l’année dernière a été tenue. Naughty Dog nous offre avec ce Uncharted 4 a thief’s end un très beau titre propre sous tous rapports, graphismes, level design, acting.
Meilleur que le trois, mais toujours moins bon que le deux, Uncharted 4 reste une promesse de dépaysement et reste fidèle à son image de « roller coaster du jeu vidéo ». Il a également avec toutes ces ruines abandonnées, et ces endroits déserts une petite saveur de « The last of us » dont il reprend certains mécanismes de jeu. Il est sans conteste LE system seller de la PS4.


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