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Critiques Séries : Dead of Summer. Saison 1. Pilot.

Publié le 29 juin 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Dead of Summer // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Freeform se lance dans les séries d’horreur elle aussi. Après MTV et son Scream semi-raté (la saison 2 est pour le moment d’une très bonne facture), FOX et son raté Scream Queens tombant dans la mauvaise parodie, débarque maintenant Dead of Summer. En se déroulant dans les années 80 comme la plupart des très bons slashers pris pour référence (notamment Vendredi 13, Souviens toi l’été dernier, et j’en passe), Dead of Summer ne raconte pas forcément grand chose de passionnant. Ce premier épisode met en scène à la fois une héroïne dont le passé trouble revient la hanter à chaque fois qu’elle pense à son ancienne meilleure amie, morte « par sa faute ». Mais le problème c’est que Dead of Summer tombe rapidement dans le surnaturel à cause de ça avec des apparitions fantômesques qui n’ont rien de bien exceptionnelles. On a lors l’impression que cette comédie est loin d’être aussi efficace qu’elle ne semblait l’être sur le papier au premier abord. Certes, il y a de quoi rester diverti, notamment à cause des personnages qui sont aussi débiles que dans les films d’horreur cultes des années 80 (je pense notamment au premier Vendredi 13 qui a beau être culte, cela n’en reste pas moins un navet - dialogues risibles, séquences tout aussi étranges comme le coup du Monopoly ou encore de la grande salade pour tout le monde -).

À la fin des années 80, l'école est finie et le camp de vacances Stillwater ouvre ses portes pour un été mouvementé, où auront lieu premiers baisers, premiers amours... et premiers meurtres. En apparence idyllique, Stillwater possède une ancienne mythologie effrayante qui se réveille, transformant un été prometteur en un été où effroi et forces démoniaques sont au programme.

Ce premier épisode met notamment en scène Elizabeth Mitchell (Lost) dont le nom semble être désormais associé à tout un tas de rôles de seconde zone (notamment celui qu’elle a incarné dans Crossing Lines. Elle n’est plus l’actrice que tout le monde veut avoir et c’est presque dommage car j’aime bien son minois de femme gentille qui n’exprime que très peu de choses sur son visage. Le botox fait des ravages (ou alors a t-elle toujours été aussi peu expressive, je ne me souviens plus trop de Juliet dans Lost désormais). Les créateurs de Dead of Summer tentent donc d’être à la hauteur de l’hommage qu’ils veulent rendre sauf que la bouillie finale n’est pas exceptionnelle. Cela reste un divertissement estivale mais le manque cruel de moyen donne parfois l’impression de voir un mauvais DTV en numérique. Il n’y a aucune vraie ambition dans la mise en scène ce qui ne permet donc pas de passer un aussi bon moment que l’on ne pourrait probablement l’espérer. Ce qui rend le tout appréciable dirons-nous c’est plutôt le fait que cela se déroule dans un camp. C’est une bonne dose de trucs ridicules qui en font des caisses et puis le spectre assez fun de Tony Todd apporte finalement de quoi rire un bon coup.

En pleine période estivale, est-ce que l’on demandait plus de la part de Dead of Summer ? Telle est la question. Je suis donc partagé entre l’envie de me dire que finalement Dead of Summer est à éviter et d’un autre côté je me dis que cela peut être une bonne façon de rigoler. La série doit se prendre moins au sérieux et donner un peu plus de folie à ses personnages. Pour le moment tout est trop engoncé dans la mécanique huilée du flashback qui à chaque fois qu’il fait son apparition casse complètement le rythme de la série. On a l’impression que finalement le passé de l’héroïne est ce qui plombe une série qui avait pourtant largement de quoi faire autrement. Avec des dialogues bas de plafond, des séquences souvent laides mais un décor qui donne envie et bon gré mal gré des personnages sans cervelles que l’on a hâte de voir se faire tuer par toutes les formes de torture possible et imaginable, Dead of Summer ne s’en sort peut-être pas si mal que ça.

Note : 4.5/10. En bref, un premier épisode peu digne mais qu’attendions nous ?


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