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Summerset Abbey tome 3 : Le temps des insoumises, T.J Brown

Par Maliae

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Attention spoils des deux premiers tomes.

Résumé : 1914. Alors que les festivités vont bon train dans le magnifique domaine de Summerset Abbey, la guerre approche et va venir tout bouleverser…
Victoria et Rowena, les belles héritières Buxton, ont bien changé depuis la mort de leur père et leur arrivée au domaine de Summerset. Si Victoria n’aspire qu’à mener une vie indépendante, Rowena, elle, n’a qu’une passion :piloter son avion. Quant à Prudence, leur sœur d’adoption, elle trouve peu à peu la sérénité malgré son éloignement. Et pourtant, de nombreux tourments agitent encore les jeunes femmes. Serait-ce le carcan d’une existence trop traditionnelle pour trois êtres épris de liberté ? Ou la douce torture d’amours romantiques et contrariées ? L’arrivée de la guerre va changer la donne. Au-delà des drames et des chagrins, les jeunes femmes sauront trouver la voie de l’émancipation.

Le détail qui tue : y a un bug bizarre sur l’image de couverture que j’ai embrassé, mais il n’y a pas d’erreur sur la couverture réelle.

Avis : Ce tome conclue la trilogie et c’est aussi le plus sombre des trois, car il se passe alors que la première Guerre Mondiale se déclenche, et les hommes vont se retrouver embarqués dedans. On passera vite fait sur l’horreur de cette guerre, l’horreur du Front, mais on aura quand même quelques détails sur les blessés, les morts, leurs nombres.
Mais ce tome est bien entendu centrée sur les trois femmes, et la première Guerre Mondiale a besoin de tous les bras, même ceux des femmes, c’est comme ça que Rowena se retrouve à pouvoir piloter toutes sortes d’avions pour les emmener aux soldats et que Victoria part en France en tant que bénévoles pour aider les médecins et infirmières à s’occuper des blessés trop nombreux. Prudence reste chez elle, enceinte, à stresser de revoir ou non un jour Andrew qui est lui aussi parti à la guerre.

Les histoires d’amour sont un petit peu plus effacés dans ce tome là (mais toujours présentes), ce que j’ai vraiment adoré c’était voir l’émancipation des femmes en ces temps de Guerre. C’est assez ironique, parce qu’il fallait cette Guerre pour que quelque part elles arrivent à trouver leurs places. Victoria s’épanouit malgré la fatigue, malgré la peur et la tristesse, elle continue de prendre son indépendance, elle reste mon personnage favoris. Mais du coup Rowena s’épanouit aussi, ce qui m’a beaucoup plus plu dans ce tome là, elle prend enfin les choses en mains, ne se laisse plus écrabouiller par les événements, elle y fait face. Pouvoir piloter l’a aidé à être plus sûre d’elle.
Finalement il n’y a vraiment que Prudence qui ne bouge pas beaucoup et qui ne m’a pas intéressé plus que ça. Surtout qu’Andrew m’a vraiment gonflé et j’avais vraiment envie de le tarter au cours de ma lecture.

Au niveau des romances, elles ne me touchent pas plus que ça, j’y ai moyennement adhéré. Sauf pour le Kit et Victoria, parce qu’ils sont trop mignons et même si l’entêtement de Victoria va encore lui jouer des tours, finalement j’aime assez qu’elle se batte contre l’idée du mariage pour pouvoir garder son indépendance. Ce sera à Kit de faire des concessions. Bref, ils sont hyper choux, ont une façon de se parler plutôt adorables. Tandis que les deux autres couples, je les ai trouvé plus plan-plan, moins attachants. C’était un peu le choix facile. Mais surtout pour Rowena, un truc m’a titillé, ça a été « il m’aime donc je dois l’aimer en retour » et non, je suis désolée, mais ça ne se passe pas comme ça. On ne peut pas aimer quelqu’un juste parce qu’il nous aime. Bon y a une évolution, mais voilà cette façon de penser m’a un peu dérangé.

Ce dernier tome n’est pas mon préféré, il reste très bien, très touchant, mais la fin est un peu brutale peut-être et j’en aurais aimé plus. Ça reste une très bonne lecture, et j’ai beaucoup aimé cette trilogie que je ne regrette pas d’avoir découverte.

Phrases post-itées : 
« Il n’était absolument pas question qu’elle laisse quelqu’un d’autre contrôler sa vie, ou qu’elle renonce à sa liberté, juste afin de se conformer aux usages de la société ! »

« – Tu oublies que j’ai été élevée par mon père. Il a négligé de nous enseigner l’art délicat d’être parfaitement inutiles. »

Mon avis sur : 
Le tome 1
Le tome 2


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