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IRM: 30 jours d'attente même pour un diagnostic urgent – SNITEM

Publié le 05 juillet 2016 par Santelog @santelog

IRM: 30 jours d'attente même pour un diagnostic urgent – SNITEMComme chaque année, l’institut Cemka-Eval analyse l’équipement français en IRM et les délais d’attente, à l’initiative de l’association Imagerie Santé Avenir (ISA), et en coopération avec le Syndicat National de l’Industrie des Technologies Médicales (SNITEM). C’est à nouveau un délai inacceptable qui est dénoncé par ce rapport 2016 : un délai moyen pour obtenir un rendez-vous d’IRM, supérieur à 30 jours en France métropolitaine. Et toujours un taux d’équipement national bien en-dessous de la moyenne européenne.

Ainsi, un usager français attend en moyenne 30 jours pour passer le seul examen d’imagerie permettant de vérifier la présence de cancer, cela signifie qu’un Français sur deux est contraint d’attendre 30 jours ou plus. De plus, la tendance n’apparaît pas à l’amélioration avec 12 régions en France où ces délais d’attente augmentent. Rappelons que le Plan Cancer 2014-2019 préconise un maximum de 20 jours, et le Plan précédent 15 jours.

Le taux d’équipement est toujours à la traîne :

·   il se situe à 13,1 IRM par million d’habitants, bien en-dessous de la moyenne européenne de 20 IRM par million d’habitants. Au sein du territoire, les inégalités régionales persistent :

·   ainsi les régions Auvergne, Centre et Bretagne ont à la fois les taux d’équipement parmi les plus faibles et les délais parmi les plus élevés (44,8 jours, 41,6 et 39,6 jours).

·   Le délai moyen pondéré par la taille de la population montre un écart de plus du simple au double (52,9 vs 21,5 jours) entre les 5 régions les moins bien équipées et les 5 régions les mieux équipées.

·   Par rapport à 2015, les délais d’attente pour un examen d’IRM ont augmenté dans 12 régions.

Les nouveaux besoins apparaissent, liés au vieillissement de la population et aux nouvelles indications de l’IRM. Les réponses apportées doivent être véritablement à la hauteur des enjeux : ne plus exposer des patients au risque et à l’angoisse d’un diagnostic de cancer différé de 30 jours !

Source : Etude Cemka-Eval 2016 : parc français d’IRM et délais d’attente

IRM: 30 jours d'attente même pour un diagnostic urgent – SNITEM
Lire aussi :VIEILLISSEMENT post-CANCER: Anticiper les besoins d’une double vulnérabilité


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