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Techno, amour, rocamadour : on était au Monticule Festival 2016

Publié le 06 juillet 2016 par Crocblanc

Le Monticule Festival a eu lieu cette année pour sa deuxième édition. Musique, art, nature, la formule se veut simple, mais suffisamment efficace pour avoir réuni un demi millier de festivaliers du 23 au 26 Juin. Le domaine de Gayfié, qui accueille l’événement, fait partie de ces havres de paix dont les prédispositions naturelles allient plénitude et intemporalité. Perdu dans la vallée du Lot, on est tout de suite subjugué par la beauté du lieu. L’idée est venue d’un munichois, Eric, qui était un proche des tauliers du domaine, à qui il a impulsé l’ambitieux projet. Ses amis et leur sphère de contacts suivent, ce qui donne une proportion de 50% d’allemands pour un festival français, au fin fond du Lot : impensable. Une scéno de malade, toute de bois vêtue, aux allures d’un Burning Man familial, donne le ton d’un festival allemand en bonne et due forme. Nos voisins germaniques savent faire la fête, pas de doute là-dessus, mais ils savent aussi y mettre la forme. Cuisine saine et équilibrée, stand de smoothies, vente de produits locaux, la messe est dite : un festival qui peut mêler à la fois rocamadour et Techno, réunir truffes et disco, est nécessairement un événement hors du commun. Car c’est bien une sensation de privilégié que l’on a quand on pénètre sur le domaine : tout est fait pour oublier le train-train quotidien. Et le remède fonctionne. Loin de la routine géographiquement comme dans sa tête, le festivalier peut parfaitement jouir des plaisirs du lieu.

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Credits photos : Free Rubens

Trois scènes s’occupent de distribuer du son, non-stop, dans une grange réinvestie en club, ou encore à côté de la piscine. On se doit de repenser à toutes ces soirées estivales, où sur le coup de cinq heures, la déception est à son comble quand les jeux de lumières s’éteignent. Au Monticule, pas de problème de ce genre, et le sommeil s’improvise alors en ennemi numéro un : plus tu dormiras, moins d’artistes tu verras. Le line-up est essentiellement composé d’allemands, à l’image de Helena Hauff ou des Zenker Brothers, tandis que des français (Kosme, Confetti, etc.) viennent se greffer à une programmation alléchante. Ben UFO en tête d’affiche, a pris quelques heures pour se perdre dans la diagonale du vide juste avant de rallier Glastonbury, et c’est tout à son honneur : il a enflammé le jeudi soir d’une Techno efficace et entraînante.

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Credits photos : Free Rubens

Pour ce qui est du style musical, le menu se compose de House et Disco pour bronzer/chiller au bord de la piscine ou remuer ses jambes engourdies de la veille ; et, au fur et à mesure que la nuit tombe, les mélodies s’esquissent pour enlever les participants vers des sonorités de plus en plus minimales.

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Credits photos : Free Rubens

Entre théâtre et ateliers de peinture, astronomie et yoga, le domaine de Gayfié invoque l’éclectisme. En somme, c’est bien là que se trouve l’esprit de cet événement unique : faire d’un festival initialement musical une manifestation pluriculturelle. Le challenge est relevé, et on est tombé sous le charme. On attend donc avec impatience et curiosité la prochaine édition, et on espère vivement que le concept saura garder son aura positive sans se standardiser.

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Credits photos : Free Rubens

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Credits photos : Free Rubens

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Credits photos : Free Rubens

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Credits photos : Free Rubens

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Credits photos : Free Rubens


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