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La fête populaire vue par la presse nationale [Bicentenaire]

Publié le 09 juillet 2016 par Jyj9icx6

La fête populaire vue par la presse nationale [Bicentenaire]

Buenos Aires, hier après-midi
Photo Emiliano Lasalvia (La Nación)

La fête populaire vue par la presse nationale [Bicentenaire]

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La fête semble réussie, ce qui est plutôt une bonne surprise.  Un peu partout dans le pays, les clichés de presse montrent des manifestations populaires nourries et bon enfant, sans revendication partisane (ça repose) et sans barrière de sécurité (ça nous change des célébrations du 25 mai à Buenos Aires et du 25 juin à Rosario) et dans une débauche de bicolore heureux, malgré le froid qui règne sur une partie du pays (à Buenos Aires en particulier).

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Comme il y a six ans, l'enthousiasme se manifeste d'un coup, les gens sortent dans la rue en foule et on oublie enfin les querelles acrimonieuses de ces derniers jours sur le bien fondé des choix des dirigeants sur cet anniversaire.

La fête populaire vue par la presse nationale [Bicentenaire]

En haut, à droite, une manchette sur la nouvelle sortie de Hebe de Bonafini
Avec Diego Maradona, elle a organisé une table-ronde contre le gouvernement une nouvelle fois
La présence de Juan Carlos au Bicentenaire dérange Página/12
et le ton est vraiment très déplaisant (à la limite de la xénophobie)


Seul parmi les titres nationaux, Página/12 montre sa mauvaise humeur depuis la une jusqu'au dessin de Miguel Rep en passant par la quasi-totalité des articles, surtout ceux consacrés à l'événement (il y en a plusieurs).

fête populaire presse nationale [Bicentenaire]

La vignette de Miguel Rep sur Página/12 ce matin
La Casa Histórica de Tucumán porte des scellés qui disent : "Fermé pour dépendance" (1)


Pour aller plus loin : lire l'article de Página/12 lire l'article de La Nación lire l'article de La Nación sur la petite nuit des musées organisée à Buenos Aires lire l'article de La Prensa lire l'enquête de Clarín sur les convictions et les références actuelles des Argentins que le quotidien a mis à sa une ce matin, le seul à avoir choisi une étude de fonds plutôt qu'un reportage sur les festivités.
(1) En Argentine, dependencia a deux sens : celui de notre "dépendance", antonyme de "indépendance" et celui de "subordination", "soumission", "salariat".

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