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CULTURE > Beats by Dre a célébré la musique à l’occasion de son premier Sound Symposium à Paris

Publié le 11 juillet 2016 par Fab @fabrice_gil
Luke Wood, Président de Beats by Dre a organisé une soirée exceptionnelle dédiée à l’importance du son. Notre réaction à la musique dépendrait de notre manière d’interagir avec elle.

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Luke Wood, President de Beats I ©Beats

Quand on parle de Beats, on pense naturellement à Dr. Dre et au rachat historique de 3 milliards de dollars par Apple. Malgré son succès commercial indéniable c’est bien cette date du 28 Mai 2014 -le rachat- qui restera longtemps dans les mémoires. Peu connu du grand public, Luke Wood à pourtant joué un rôle majeur dans le succès de l’entreprise. De nature discrète, il possède un pedigree plus que solide : attachée de presse de Nirvana entre 1992 et 1993, A&R chez Interscope durant plus de 10 ans, il signera notamment des groupes tels que Jimmy Eat World, Brand New et Elliot Smith. C’est en 2010 après un coup de téléphone de Jimmy Iovine (co-fondateur d’Interscope Records et Beats by Dre) qu’il décide de rejoindre l’aventure. Son passage à Paris a vibré jusqu’à la cime de la Tour Eiffel.  En première partie de soirée, l'homme a réuni sur scène pour la première fois de véritables légendes de la scène musicale : Mike D des Beastie Boys, Thurston Moore de Sonic Youth, Pedro Winter d'Ed Banger Records et Olivier Cachin, spécialiste français du rap / hip-hop et modérateur de cet échange hors-norme. Le pouvoir disproportionné du sonCes dernières années, psychologues et experts en neurosciences confirment que les sons, la musique exerce sur nos émotions un pouvoir disproportionné. Ces mêmes chercheurs ont découvert des preuves montrant que notre cerveau crée un lien très étroit avec la musique. En d’autres termes, elle n’est pas juste un phénomène culturel : c’est une commande neuronale. Peu importe le degré de sophistication que nos goûts musicaux peuvent atteindre, nos cerveaux restent parfois bloqués sur certains sons obsédants. "La première fois que j’ai entendu du hip-hop -et bien je ne sais même pas comment le dire… C’était si bruyant et si brut. Cela avait tellement de sens comparé à d’autres musiques comme le rock classique. J’ai d’abord entendu un son, et cela m’a profondément changé en qualité de personne, explique Mike D. En musique, j’aime le mot "accidentel". J’aime être à la recherche des hasards heureux- c’est ce qui me plaît. Je trouve cela triste que maintenant, on aille sur YouTube pour apprendre à produire un disque…"Pedro Winter abonde dans ce sens : "J’aime cette idée du son parfait par accident. Aujourd’hui tout le monde peut faire de la musique, on a tous les mêmes outils à disposition, et du coup, tout le monde a le même son. On a besoin de recréer ces accidents afin que la magie opère à nouveau. Je crois vraiment que l’on peut trouver le mix entre nouvelles technologies et cette fantaisie que l’on avait avant. Il n’y pas de recette magique".
"Le mot clé, c’est accident. Et c’est tellement vrai quand on pense au hip hop, avec l’usage de la boîte à rythme par exemple qui n’était pas du faite pour ça à la base, résume Olivier Cachin. Dre a souvent dit que quand il est entré dans un studio pour la première fois, il ne connaissait rien. Et pourtant, c’est devenu aujourd'hui l’un des plus grands producteurs mondiaux".

La musique reste un langage de tous les êtres humains. Elle transcende toutes les frontières de la communication parce que nous pouvons parler et raconter des histoires à quelqu’un de l’autre côté de la planète, même si nous ne parlons pas la même langue. Un instrument de musique donne la possibilité de raconter une histoire sans paroles. Il y a des choses qu’on peut dire avec de mots, mais la musique, elle, permet de l’exprimer encore mieux, accident… ou pas ! VF

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