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Face efface

Publié le 11 juillet 2016 par Le Journal De Personne
J'ai feuilleté le livre de vos mémoires et de vos déboires
Comme quand on épluche un oignon... et qu'on s'aperçoit qu'il n'y a rien dedans.

Le savoir - Que puis-je savoir que je ne sache déjà ?
J'ai consulté la table des jugements et je suis tombée sur deux types de jugements. Les jugements déterminants et les jugements réfléchissants. Et figurez-vous que l'on se fait la guerre uniquement parce que nous prenons nos jugements réfléchissants pour des jugements déterminants.
Le jugement déterminant c'est style genre 1 âne à côté d'1 autre âne ça nous fait 2 ânes.
Le jugement réfléchissant c'est genre style : moi-je
Moi je pense... donc je fonce... dans le tas en croyant que la vérité est de mon côté... mais comme l'autre pense pareil, on ne s'en sort jamais...
Réfléchissons ! Parce que nos jugements sont toujours réfléchissants... ils ne nous apprennent rien sur le monde, mais quelque chose sur nous-mêmes... quoi donc ? Rien... précisément ... Rien de déterminant.

Le devoir - Que puis-je faire de bien sur terre ?
J'ai consulté les tables de la loi...
Parmi les dix commandements, j'en ai retenu UN : Tu ne tueras point
Mais comme tout le système économique qu'on a sous les yeux est fondé sur l'art d'écraser son prochain, je préfère encore mourir que tuer...
Mourir en sachant qu'aucune morale ne viendra jamais à bout de cette tuerie universelle.
Ne soyons ni moralos... ni mélos et ne parlons plus de droits de l'homme qui ne sont que les droits de ceux qui ont les moyens de vous rappeler vos devoirs ...les instits et les institutions !

Le pouvoir - de quel pouvoir puis-je disposer ?
De celui que m'accorde Dieu, l'art ou la nature : le pouvoir de construire par exemple.
Ou de celui que je m'accorde à moi-même : le pouvoir de détruire.
Pouvoir sur les autres par exemple, grâce auquel je vous ordonne de vous taire et sans lequel vous ne serez pas obligés de le faire.
Là, je n'ai consulté Personne... mais juste mon cœur pour attester que nous avons le même.
Et s'il y a quelque chose à réformer dans nos sociétés, ce ne sont ni les constitutions, ni les entendements mais les cœurs... le cœur des hommes.


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