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Critiques Séries : Stranger Things. Saison 1. Pilot.

Publié le 16 juillet 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Stranger Things // Saison 1. Episode 1. Chapter One : The Vanishing of Will Byers (Pilot).


Dès la première bande annonce, Stranger Things m’excitait. C’était la série que j’avais envie de voir le plus cette année et pourtant ce n’est pas la série de Netflix dont tout le monde parle. Quoi qu’il en soit, dès les premières images, Stranger Things donne le ton. C’est sombre, très sombre, pas seulement d’un point de vue visuel, on sent que cela raconte une histoire sombre. Les influences sont bel et bien présentes, notamment à E.T., à John Carpenter, au monde des films d’horreur des années 80, à David Cronenberg vieille époque (notamment dès que l’on tombe sur cette « chose » étrange au milieu de l’épisode), Steven Spielberg (on cite E.T. mais aussi Les Dents de la Mer et j’en passe), Alien et j’en passe. Ce premier épisode décide de retenir la vraie révélation de la créature, laissant ainsi le spectateur avec tout un tas d’indices de son apparence à ses effets en passant par ses origines. Ce n’est pas plus mal car Stranger Things repose surtout sur son atmosphère originale qui rend un bel hommage à des trucs que l’on a déjà pu voir ailleurs. Rien que la scène avec Will. La série ne nous montre pas la créature, juste son ombre derrière une porte en bois. Cette scène est très belle et plus je regarde Stranger Things et plus je me demande pourquoi ce n’est pas J.J. Abrams qui est arrivé avec cette idée.

A Hawkins, en 1983 dans l'Indiana. Lorsque Will Byers disparaît de son domicile, ses amis se lancent dans une recherche semée d’embûches pour le retrouver. Dans leur quête de réponses, les garçons rencontrent une étrange jeune fille en fuite. Les garçons se lient d'amitié avec la demoiselle tatouée du chiffre "11" sur son poignet et au crâne rasé et découvrent petit à petit les détails sur son inquiétante situation. Elle est peut-être la clé de tous les mystères qui se cachent dans cette petite ville en apparence tranquille…

Matt Duffey et Ross Duffey, à qui l’on doit le très sympathique Hidden (2015) mais aussi des épisodes de Wayward Pines ont très bien compris ce que c’était que de rendre un bel hommage à ce que l’on aime dans les années 80 au cinéma. La série s’amuse aussi avec les références que l’on a déjà vu des tas de fois dans d’autres genres comme le fameux « Ninety-nine out of a hundred times, a kid goes missing, the kid is with a parent or relative » que l’on entend à chaque fois qu’il y a une histoire d’enlèvement dans un film ou une série. A certains moments, on retrouve même un peu de Twin Peaks dont l’influence très importante. Winona Rider fait de son mieux afin d’apporter le mieux de son talent. Je dois avouer que j’aime beaucoup cette actrice et ce qu’elle apporte dans la série, en plus du reste du casting lui aussi très réussi. Stranger Things n’est pas qu’une série avec des adultes, il y a aussi des enfants et ce sont les meilleurs porte parole de l’histoire. Il n’y a rien de mieux que des enfants afin de nous permettre de suivre une histoire et Will est notre héros, notre personnage qui permet de mettre tout le monde au courant des avancées de l’histoire.

Stranger Things repose donc sur des images familières et des idées d’intrigues qui pourraient devenir très rapidement épuisant. Mais ce premier épisode sait trouver le ton juste pour être entre la série originale et l’hommage qui est rendu. C’est peut-être aussi pour cela que la sauce prend dès le départ, car Stranger Things ne cherche pas à être une copie. Netflix sait faire les bons parie et elle nous le démontre parfaitement ici. Je n’en attendais pas moins de la part de la série. Stranger Things a aussi une autre référence qui ne rappelle Stephen King ou encore l’affiche de The Thing. J’ai hâte de voir la suite de la saison qui est encore pleine de promesses.

Note : 9/10. En bref, c’est beau et fascinant.


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