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Critiques Séries : Escape the Night. Saison 1. BILAN.

Publié le 23 juillet 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Escape The Night // Saison 1. 6 épisodes.
BILAN


Depuis le lancement de Youtube Red, la plateforme de VOD de Youtube, peu de séries originales ont réellement percées. Il y a eu PrankVSPrank, Superwoman, AwesomenessTV mais cette fois-ci c’est Joey Graceffa, un youtubeur avec 6 millions d’abonnées notamment connu pour ses vlogs et ses vidéos lifestyles qui dévoile ici un projet complètement différent. Je ne suis pas un spécialiste des youtubeur. J’ai découvert celui-ci uniquement grâce à cette web-série sortie presque de nulle part. Je dis presque car Graceffa a tout de même forcé un peu la promotion. Mais l’idée de Escape The Night m’a énormément fait penser à une télé-réalité de ABC sortie il y a deux ans : Whodunnit. Le principe reste plus ou moins le même à la différence près que dans Escape The Night tout est scénarisé avec d’autres stars de Youtube invitées pour l’occasion. On s’amuse donc à suivre les protagonistes dans des aventures toujours plus rocambolesques. Escape The Night reprend le principe du Cluedo et s’amuse à le tourner à sa sauce. Il y a quelques séquences assez cocasses, qui m’ont fait penser par moment à la parodie The Hotwives que Hulu avait produite (2 saisons ont été faites, une saison 3 ne serait pas refus).

Dix personnes sont invitées à assister à un dîner dans un manoir resté figé dans les années 1920. Au cours de cette soirée, tout peut arriver, n'importe qui peut mourir...

Le mélange des genres rend Escape The Night beaucoup plus excitante. En effet, la série lorgne à la fois du côté du Cluedo mais également du côté de l’horreur. Dans un sens c’est une bonne idée puisque Escape The Night s’amuse avec le spectateur en lui proposant tout un tas de choses. La série n’est pas toujours brillante mais elle sait rester divertissante grâce aux personnages très divers et variés. J’ai beaucoup aimé la chanteuse de jazz par exemple. C’est un personnage qui m’a rappelé ce que j’adore dans ce genre de séries comiques qui usent de clichés pour parodier un univers. Dommage que son personnage ne reste pas jusqu’à la fin de la saison et nous quitte dans l’épisode 3 si mes souvenirs sont bons. C’est à mon sens l’un des plus sous exploité de tous. Mais Escape The Night aime s’inspirer du Cluedo. On retrouve donc pas mal de lieux emblématiques dans ce grand manoir avec son lot de bonnes surprises du genre. Les indices n’ont pas besoin d’être trouvés par le spectateur mais Escape The Night joue malgré tout avec nous. On participe donc à cette quête pour trouver le cinglé dans le groupe qui fout la pagaille (car ce serait trop facile sinon).

Le dernier épisode est probablement le plus décevant de tous. Disons que Escape The Night va un peu trop loin à mon goût alors qu’elle pourrait justement se concentrer sur quelque chose d’un peu plus rustique. Elle démarrait assez bien, en reprenant les codes d’un jeu auquel tout le monde a joué et puis en tombant dans le mauvais surnaturel, Escape The Night s’est égarée. Cela ne veut pas pour autant dire que le spectacle n’est pas divertissant, mais il n’est pas vraiment à la hauteur des attentes que j’avais en démarrant la série (et surtout par rapport à ce qu’elle nous a offert entre temps). L’inégalité de certains éléments narratifs fait que Escape The Night n’est pas le brillant hommage au Cluedo que l’on aurait probablement pu espérer mais Youtube a mis des moyens pour faire en sorte que la série ressemble à quelque chose de sympathique. Notamment grâce aux têtes invitées. Je parlais de GloZell Green mais il y a aussi Lele Pons qui savent être de bons personnages féminins pour le jeu. Sans compter Timothy DeLaGhetto à qui le rôle de pervers convient très bien. Ainsi, Escape The Night est donc une petite comédie qui ne mange pas de pain, qui ne dure pas longtemps mais qui reste un petit met à déguster en plein été. Comme cela avait été le cas il y a deux ans avec Whodunnit.

Note : 5.5/10. En bref, une petite surprise estivale qui saura en divertir plus d’un malgré ses maladresses.


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