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Quatuor Psophos et Ariane Ascaride

Publié le 27 juillet 2016 par Popov

 16ème édition du festival  « Les Nuits de la Terrasse et del  Catet »

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Quatuor Psophos  et Ariane Ascaride

Le Masque de la Mort Rouge

Encore un enchantement dans le cadre du Festival des Nuits de la Terrasse et del  Catet, la venue du Quatuor Psophos, une des meilleures jeunes formations à cordes d’Europe (Les jeunes virtuoses  ont été récompensés de nombreux prix et parfois pour des œuvres  contemporaines et difficiles comme celle du compositeur contemporain Maurice Ohana).

  Au programme  le Quatuor  à  cordes de Maurice Ravel  (1875-1937) joué avec une grande délicatesse au pied du pigeonnier d’ Yvernes , un pigeonnier  historique fierté de Murviel-Les-Béziers.  Autre surprise l’interprétation du Masque de la mort rouge d’André Clapet  par le même groupe  et Emilie Gastaud, jeune victoire de la musique et  harpiste de grand talent.  André Clapet, élève de Debussy  composa sur le conte fantastique d’Edgar Allan Poe, Le masque de la Mort Rouge  une œuvre riche en atmosphères troubles et  au chromatisme ambigu. Le comédien Jean Varela , récitant du texte aimé et traduit par Charles Baudelaire met beaucoup d’intensité dramatique  dans sa lecture qui alterne avec les passages musicaux .

La « petite chose » d’ Ariane  Ascaride

La bonne surprise du Festival est la présence cette année d’Ariane Ascaride, échappée d’Avignon où elle présentait  « Touchée par les Fées » un spectacle sur sa vie écrit par son amie  l’écrivain Marie Despechin. Sorte d’autofiction qui relate son enfance à l’Estaque, ses rapports avec un père coiffeur qui rêvait slavitude et demeura italien (désopilant ballet russe sur les chants de l’Armée rouge ) mais aussi amateur de théâtre qui obligeait sa fille à des panouilles coupées court, ses rapports difficiles à une mère soumise ou encore la présentation de son futur mari le réalisateur Robert Guédiguian à son père, révolutionnaire et qui tenait bien le pastis (gage de l’onction paternelle). Il y a aussi bien sûr sa carrière d’actrice. Tout cela est drôle, burlesque, affectueux. La mise en scène de Thierry Thieû Nang, chorégraphe, donne des ailes à Ariane qui semble voler sous les cieux  et s’amuser de cette situation jusqu’à moquer la décision qui présida à la commande de son spectacle : le festival lui avait proposé de créer un spectacle dans la catégorie des « petites  choses », classification fort particulière  de la part des programmateurs d’Avignon… car s’étonne l’actrice comment faire du récit de sa vie…une petite chose !


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