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Critique: Le Bon Gros Géant

Par Cinedingue @cinedingue

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Titre original The BFG

Réalisation Steven Spielberg

Scénario Melissa Mathison

Acteurs principaux

Mark Rylance
Ruby Barnhill

Sociétés de production Amblin Entertainment
DreamWorks SKG
Reliance Entertainment
Walden Media
Walt Disney Pictures
The Kennedy/Marshall Company

Pays d’origine

Drapeau des États-Unis
 États-Unis

Genre fantastique

Durée 117 minutes

Sortie 20 juillet 2016

Le Bon Gros Géant est différent des autres habitants du Pays des Géants. Mesurant plus de 7 mètres, il possède de grandes oreilles et un odorat très fin. N’étant pas très malin, il est assez timide mais tout à fait adorable. Il est beaucoup moins effrayant que d’autres géants, comme le Buveur de sang et l’Avaleur de chair fraîche. Alors que ses congénères mangent les humains, le BGG, lui, préfère les schnockombres et la frambouille.

Sophie, une petite fille d’une dizaine d’années et originaire de Londres, est d’abord effrayée par le géant. Elle va vite se rendre compte qu’il est très gentil. Elle lui pose ensuite beaucoup de questions. Le BGG emmène alors Sophie au Pays des Rêves, là où il recueille les rêves et les envoie aux enfants. Il va faire découvrir à Sophie la magie et le mystère des rêves. La présence de la petite Sophie au Pays des Géants va cependant attirer l’attention d’autres géants…

De temps en temps, quand Steven Spielberg en a assez de proposer des films « sérieux », il ne boude pas son plaisir à revenir à l’enfance. Après « Cheval de Guerre », « Lincoln » et « le Pont des Espions », le magicien hollywoodien se lance dans l’adaptation d’un conte de Roald Dahl qu’il aimait lire à ses enfants, « le BGG – Le Bon Gros Géant ». Après un début dans un Londres nocturne intemporel réussi et inspiré, on se dit que le magicien Spielberg a trouvé le moyen de marquer à tout jamais l’esprit des jeunes cinéphiles en herbe. Malheureusement, le soufflé retombe très vite, dès que la petite Sophie rejoint le monde des géants. L’omniprésence du numérique s’avère alors complètement écrasante et fort peu emballante au plan esthétique. Spielberg s’amuse tellement avec ses joujoux technologiques qu’il oublie de leur donner une âme. Le scénario, oeuvre posthume de Melissa Mathison, enchaîne les scènes d’une longueur interminable, notamment un petit déjeuner chez la Reine d’Angleterre qui répète les mêmes gags à base de flatulences déjà vus un peu plus tôt. Quant au final guerrier chez les géants, on verse dans le grotesque. Même le génial John Williams semble en panne d’inspiration, ce qui est d’autant dommage que sa musique occupe le film du début à la fin. Si « E.T. » traverse les générations sans prendre une ride et reste comme l’un des monuments du Cinéma, qui parlera encore dans 30 ans de ce BGG boursouflé et trop sucré?

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