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Austerlitz 10.5 de François-Xavier Dillard et Anne-Laure Béatrix

Par Delfina

austerlitz

Présentation de l’éditeur

En 1910 la Seine avait atteint lors de la grande crue de Paris son niveau maximal : 8.62 mètres sur l’échelle hydrométrique du pont d’Austerlitz.
Aujourd’hui, la pluie tombe depuis trois jours dans la capitale. Les trois premiers jours les habitants de la grande ville ont râlé. Et puis, le soir du quatrième jour, l’alimentation électrique a été coupée. La plupart des arrondissements ont alors connu un black-out total faisant souffler un vent de panique sans précédent dans la population. Le métro a été fermé. L’ensemble du vaste réseau sous-terrain des transports publics s’étant retrouvé noyé par des hectolitres d’eau sombre et glacée. Lorsque les premiers immeubles se sont effondrés et que la grande vague de boue a déferlé sur la ville, une véritable hystérie collective s’est emparée des parisiens et les pires exactions ont été commises. Au nom de la survie… La peur, puis la violence ont déferlé sur la ville.
Paris est dévastée et la plupart des habitants, du moins ceux qui ont la chance d’avoir encore un toit, se terrent chez eux en attendant que cette pluie démentielle cesse enfin…
Sous le pont d’Austerlitz l’eau a atteint son record : 10.5.

Un an plus tard, on sait que Paris ne sera plus jamais la même. Pour François Mallarmé qui a tout perdu dans cette catastrophe, sa femme et son enfant, la vie n’est qu’un long cauchemar. Il continue tant bien que mal à faire son boulot de flic dans une ville où plus rien n’a de sens. Jusqu’au jour où une affaire de meurtres sordides le ramène à son cauchemar, au cœur même du Louvre, dans ce musée qui pour le monde entier était le symbole de ce qui fut la plus belle ville du monde, et où même la Joconde a disparu….

Mon avis

François-Xavier Dillard et Anne-Laure Béatrix nous transportent dans un Paris post-apocalyptique suite à une crue qui a tout dévasté. Immeubles écroulés, métros noyés… Paris est devenu méconnaissable. Pour ne rien arranger, la ville a perdu l’un de ses trésors : la Joconde. Quelques mois après, des meurtres surviennent sur des personnes célèbres et un enfant de star disparaît. François Mallarmé est mis sur le coup. Ayant perdu femme et enfant pendant la catastrophe, il se jette à corps perdu dans l’enquête. l’intrigue est sombre, parfaitement développée. Cependant, il est difficile d’en parler sans trop dévoiler les différents événements.

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A travers ce thriller écrit à quatre mains, les castes politique et journalistique (ceux que l’on considère comme notre « élite »)  sont montrées du doigt. Manipulations, chantages, magouilles,dépravations… tout y est présent. Ce n’est pas très loin de la réalité ! vanité quand tu nous tiens !

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Les chapitres sont courts mais intense. Le rythme de ce thriller est donc soutenu et aucun temps mort n’est a déplorer. La présentation mêlant l’intrigue aux oeuvres exposées au Louvre est originale et bien trouvée. le lecteur se laisse envahir par l’ambiance et l’enquête.

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En fermant Austerlitz 10.5, je ne peux m’empêcher de penser au thriller Le principe de parcimonie de Mallock que j’ai lu quelques jours avant qui débute quasi du même postulat et qui se rejoignent sur le thème de la vanité.

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A découvrir !

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