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C’est quoi le bonheur quand rien ne va plus ?

Publié le 19 août 2016 par Concentredebonheur @SophieMachot

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Bonjour, bienvenue dans ma vie. Entrez, je vous en prie ! Mais ne faites pas attention au désordre, je n’ai pas eu le temps de faire le ménage. Ici, tout est en pagaille. Tout est renversé.  Enchevêtré.
Alors s’il vous plait, regardez bien où vous posez les pieds car il y a des petits bouts de moi éparpillés un peu partout. Souvenirs, certitudes, sentiments, valeurs… tout est sans dessus-dessous. Mes repères sont portés disparus. Ils ne doivent pas être bien loin mais je n’arrive pas à remettre la main dessus. Un vrai capharnaüm !

Conséquences d’une série d’intempéries têtues que rien ne semble rassasier. Parfois une accalmie, l’oeil du cyclone, puis de nouvelles bourrasques, plus violentes les unes que les autres. Des tornades en séries. Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, l’une d’entre elles dévastait tout, pulvérisait tout, emportant dans sa tourmente l’un des nôtres.
Je finissais à peine de colmater les fissures de mes murs porteurs. Ceux qui se sont écroulés l’année dernière. Pierre après pierre, je réparais encore les précédents dégâts quand soudain… Le chaos.

Plus rien n’est à sa place. Je vais devoir faire le tri, l’inventaire de ce qui tient encore debout, de ce qui peut être réparé et de ce que je dois abandonner.

Et puis, il y a cette question entêtante. « C’est quoi le bonheur quand rien ne va plus ? »
Il est où, le bonheur, il est où ? (Oui, je sais…Il est là). Mais là où exactement ? Là, à côté de moi ? Caché derrière mes larmes ? Dans le rire de ma fille ? Dans la douceur d’une nuit d’été ? Dans une gourmandise sucrée-salée ? Dans un sourire complice au coeur d’un eden méditerranéen ? Ou bien encore, dans la folie de mes indispensables et hilarantes amies ? Et si finalement, il se cachait, tapi en moi, en attendant des jours meilleurs ? Cessons-nous d’être heureux quand on pleure ? Quand on perd ? Quand tout nous manque ? Quand tout change ? Je ne sais pas. Je ne crois pas.

Et puis, il y a cette autre question perturbante. « Comment se fait-il que je n’aille pas plus mal que ça ? » Qu’est-ce qui me pousse à sourire, à aimer, à espérer, à profiter, à rire aux éclats, à agir, à avancer envers et contre tout, au milieu de ce chaos ? Qu’est-ce qui fait que j’aime cette vie à m’en damner ? Qu’est-ce qui me pousse à clamer toujours et encore « Et pourquoi pas ? » au lieu d’un tourmenté « mais pourquoi ? »

Et bien je crois que la réponse est simple et j’aurais été mal venue de ne pas la trouver. Elle tient en un mot, toujours le même: Bonheur. Le bonheur, celui que j’ai ancré en moi, que j’ai cultivé, arrosé, choyé, reconnu, voulu. Celui que je me suis tatouée sur la peau, que j’ai respiré jusqu’à l’asphyxie. Celui que je continue de boire à la source chaque jour. Celui que je sais reconnaitre lorsqu’il se faufile dans ma vie. Même lorsqu’il rentre par la petite porte. Celui qui me rend plus forte et résiliente. Ce bonheur que j’étudie et que je transmets avec passion. Avec mes mots (et mes maux), avec ma plume, avec ma voix. Avec mon coeur. Toujours.
Ce bonheur, somme de toutes ces grâces, de ces moments divins que je n’ai pas laissé filer et sans qui je ne pourrais affronter toutes ces intempéries.

Alors ne dit-on pas après la pluie, le beau temps ? Oui, c’est vrai. Mais parfois même lorsqu’il pleut, il fait bon vivre. Alors profitons ! J’ai soif de légèreté, de rire, d’insouciance, de désinvolture… Bienvenue dans ma vie ! Entrez, je vous en prie et trinquons ! Trinquons à l’espoir, à l’amitié, à l’amour, à l’avenir !  Le ménage attendra bien encore un peu…


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