Phénomènes

Le dernier film de M. Night Shyamalan, le réalisateur du 6e sens est très attendu : il parle de phénomènes inexpliqués.

Avec Mark Wahlberg, "la planète des singes" notamment, dans le rôle titre, "Phénomènes" est une fiction dans laquelle les hommes du nord Est des Etats Unis se suicident en nombre. Et c'est un vrai carnage. Le vent les rends fous et ils se suicident, personne n'a d'explication pour ça.

Dans chacun de ses films, M. Night Shyamalan diffuse un message, une idée. Ici, ce sont les plantes qui punissent les hommes des sévices qu'ils font subir à la Nature en diffusant une hormone qui annihile l'instinct de survie : d'où les suicides.

Si le scénario n'a pas une énorme originalité et le message est un peu trop politiquement correct, on regrettera surtout le manque de finesse dans le traitement du sujet. On apprend cette éventualité au bout de 20 minutes de film, alors que tout le pays croit à une nouvelle attaque terroriste.
Pour le coup de l'attaque terroriste, on sent bien dans quelle paranoïa les Etats Unis vivent puisque c'est la première solution envisagée.

Sans trop vous dévoiler l'histoire, ce film a vraiment été écrit pour le public américain : pas très subtil, le message est rabâché trois fois (pour qu'on comprenne bien que l'on maltraite la Nature) et une critique de la paranoïa latente et du nationalisme américain font de phénomènes un film divertissant, bien filmé, mais sans trop de surprises.
A voir comme on boit un verre de rosé bien frais, on l'apprécie sur le moment parce qu'il divertit (ou désaltère) mais on ne s'en souvient pas spécialement.