Magazine High tech

Nous avons testé le Honor 8

Publié le 09 septembre 2016 par Taytay92i @taytay92i

20160909_101855

Bonjour à tous,

Alors que la galaxie des smartphones bruisse encore de la dernière Keynote Apple, je vous propose de vous intéresser à un challenger de la marque à la Pomme. Honor, marque bien connue du géant chinois Huawei, vient en effet de sortir son tout nouveau smartphone, sobrement nommé « 8 ». Un produit qui se positionne aux portes du haut de gamme à un prix très compétitif (399 euros seulement pour le modèle 32 Go), et que j’ai pu tester avec intérêt.

Le Honor 8 prouve, s’il en était besoin, que le fabricant chinois a désormais les atouts et l’expérience pour jouer dans la cour des grands. Ce smartphone se place en effet en rival des Galaxy A5 et autres OnePlus 3. Logiquement, on y retrouve un certains nombres de qualités développées par Huawei sur ses précédents smartphones : double sim, double capteur photo RGB et surtout, le fer de lance de la marque : un lecteur d’empreinte digitale redoutable d’efficacité. Le Honor 8 fait donc un savant mélange de son prédécesseur, mais aussi et surtout du Huawei P9. Ce dernier partage en effet avec le Honor 8 la même puce mobile, le même système de double module photo à l’arrière dont un à capteur noir et blanc, la même taille d’écran, la même définition, et les mêmes stockages et mémoire vive.

En détail, le Honor 8 s’offre ainsi une dalle LCD IPS Full HD de 5,2 pouces (soit une définition de 1920 x 1080 px sur une diagonale de 13,2 cm), une puce octocœur HiSilicon Kirin 950 avec 4 cœurs cadencés à 2,3 GHz et 4 autres cœurs à 1,8 GHz, une mémoire vive de 3 Go, un stockage de 32 Go (une version 64go est prévue début 2017) extensible via l’ajout d’une carte microSD, un lecteur d’empreintes digitales, un appareil photo dorsal avec deux modules chacun doté d’un capteur Sony de 12 Mpx, un APN avant de 8 Mpx, un port USB-C. Sans oublier une batterie de 3000 mAh !

La grande révolution de ce Honor 8 est surtout la (quasi) fin de l’habillage aluminium.  Le « 8 », ce sont donc deux plaques de verre (pas moins de 15 couches pour le dos du smartphone, avec des effets visuels impressionnants) scellées par un pourtour d’aluminium sur lequel on trouve les connecteurs (le port USB-C et la prise casque Jack 3,5 mm – coucou Apple –  sur la tranche inférieure) et les boutons de volume et Marche/Arrêt sur la tranche droite. Le résultat est une prise en main facile et agréable. Les boutons tombent parfaitement sous les doigts, et la face arrière intègre les objectifs et le lecteur d’empreintes digitales sur une même surface, sans renflements disgracieux. Petit point négatif : avec ce dos « lisse », le Honor 8 a facilement tendance à glisser sur certaines surfaces. La dalle tactile est agréable à l’usage. Elle occupe prés de 73% de la façade avant, et intègre les boutons Home, retour et gestionnaire (aucun bouton physique, donc).

20160909_101658
20160909_101720
20160909_101645

Le Honor 8 est compatible 4G LTE catégorie 6 (mais attention, pas sur la bande 700 MHz), dispose du bluetooth 4.2, du wi-fi, du NFC, d’un port infra-rouge et d’un GPS. Mais son point fort est d’offrir 2 emplacements nano-sim (ou 1 emplacement nano-sim et 1 carte micro SD). La gestion double-sim est désormais bien maîtrisée par Honor, et l’on peut aisément configurer l’usage de chaque carte de façon précise. Par contre, ce smartphone se caractérise aussi par un tax nas relativement élevé. Côté OS, Honor se base sur la dernière version d’Android 6.0. Le constructeur s’est également engagé à assurer les mises à jour régulières pendant 2 ans. Et bien sûr, le Honor 8 s’offre la sous-couche maison Emotion UI 4.1.

A l’usage, le Honor 8 est vraiment séduisant. Je l’avais déjà adoré lors du test du Honor 7, j’ai encore une fois été convaincu par le capteur d’empreintes digitales. C’est bien simple, au bout de 2 jours, on se demande comment on pouvait s’en passer avant. En plus d’être précis et ultra rapide, il peut se muer en bouton programmable. 3 fonctions (appui court, long et double clic) peuvent ainsi être associés à une multitude de fonctions : ouverture de l’appareil photo, lancement d’un appli spécifique, de la lampe torche, etc. Le Honor 8 peut évidemment se déverrouiller grâce aux empreintes de l’utilisateur (jusqu’à 5 types d’empreintes différentes peuvent y être enregistrées). Mais l’attrait du Honor se situe aussi dans la foultitude de petites astuces qu’il propose. On peut ainsi utiliser les phalanges pour faire une saisie d’écran, ou encore lancer une appli en réalisant un symbole spécifique sur la dalle tactile.  Le Honor 8 offre aussi un mode « lumière bleu » qui permet de basculer l’affichage de l’écran en une version moins rude pour les yeux de l’utilisateur. Mention spéciale à l’option « comparer » du menu photo, qui permet de basculer en un clin d’oeil une photo avant-après effet.

L’appareil photo justement, est vraiment performant. Précis, rapide et sans latence, il offre en plus une kyrielle d’effets (HDR, gourmet, time laps, mode capture de document) et le classique studio de retouche photo. On trouve également un mode post-focus intéressant. Un petit point négatif cependant : si le double objectif du P9 a été conservé, il n’a pourtant pas le même usage. En effet, le Honor 8 ne dispose pas d’un vrai mode de prise de vue RGB comme son prédécesseur, le capteur étant utilisé pour la prise de vue ultra-rapide. Il faudra donc passer par un filtre (efficace, mais tout de même moins beau) pour le noir et blanc. Dommage. Côté vidéo, le Honor 8 filme en Full HD 1080p à 60 images/seconde, avec un stabilisateur d’image correct.

cof
nfd

hdr
nfd

nfd

Le Honor 8 ne dispose pas d’un lecteur de vidéo natif, mais on en trouve sur GooglePlay sans problème. Le smartphone est tout de même capable de lire des vidéos en Full HD 1080p.

Les habitués d’Android n’auront aucun mal à s’adapter à l’interface. Même si celle ci ne dispose pas de tiroirs d’appli, elle permet de créer des dossiers rapidement. Les différents paramètrages sont accessibles et plutôt clairs. Un mot sur la sous-couche Emotion. Comme nombre de ses homologues (Samsung en particulier) celle ci est évidemment un peu envahissante, voire parfois irritante quand on veut réinstaller ses propres appli de gestion de sms et autres. Mais dans sa globalité, elle ne pèse que très peu sur l’usage quotidien, et propose aussi quelques astuces intéressantes, comme la gestion des applications au cas par cas ou l’optimisation de ressources. Concernant la batterie, son autonomie est très satisfaisante. Je n’ai pas pu descendre en dessous des 30% même après une journée d’usage intense avec la luminosité de l’écran poussée. A noter qu’Honor propose là aussi plusieurs modes de gestion de la batterie, en permettant de réduire la consommation du processeur par exemple.

screenshot_2016-09-01-11-31-39
screenshot_2016-09-01-11-34-21

screenshot_2016-09-09-12-49-16
screenshot_2016-09-09-12-50-23

En conclusion, je dirai sans aucun doute que le Honor 8 est un excellent smartphone, fiable et polyvalent. Honor et sa maison mère Huawei ont désormais passé le cap du simple challenger des mastodontes du marché. Malgré son tarif très compétitif, le Honor 8 n’est absolument pas un smartphone au rabais et offre un très grand nombre de fonctionnalités qui raviront les utilisateurs exigeants. En bref, si certains hésitent encore à franchir le pas, ce smartphone pourrait bien les y inciter.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Taytay92i 20430 partages Voir son profil
Voir son blog