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Le sourire

Par Mrvladdy @mrvladdycrane
Le sourire. 1 heure 30. France. Comédie - Drame. Sortie en France le 17 août 1994. Réalisé par Claude Miller avec Emmanuelle Seigner, Jean-Pierre Marielle, Richard Bohringer, Jeanne Savary, Mathilde Seigner, Chantal Banlier, Didier Bénureau, Christine Pascal, Nathalie Cardone, Nadia Braentin, Noëlla Dussart... " Le matin, première étape, tout va bien. Pisser, prendre mon café, c'est dans mes cordes. C'est après, la suite des événements, que je ne maitrise plus très sérieusement. "

Pierre-Francois Le Clainche, sexagénaire, neuropsychiatre, est menacé d'un deuxième infarctus qui peut lui être fatal. Contre l'avis de son cardiologue, qui n'est autre que son épouse, qui lui conseille la prudence, Le Clainche s'entiche du sourire d'Odile et la suit dans une folle aventure sur les routes de Charente-Maritime.

Je n'ai que très rarement vu en intégralité le film " Le sourire ". En général, je m'arrête à la sixième minute, minute où je peux entrapercevoir dans une foule mon oncle aujourd'hui disparu que j'aimais énormément et qui faisait ici de la figuration. Du coup, comme le film était disponible sur Canalplay, je me suis dit qu'en pus de revoir mon oncle, j'allais tenter de revoir ce long métrage en intégralité.

Seulement voilà, il n'y a toujours pas de miracles. Je trouve toujours ce scénario écrit par Claude Miller très sympathique et la tendresse que je peux avoir vis à vis de cette œuvre s'arrête au passage purement personnel où je vois mon oncle... C'est dommage car sans être mémorable, il y a dans cette histoire de sexagénaire qui veut réapprendre à vivre l'instant présent un certain potentiel qui aurait pu me plaire.

Malgré ça, l'ensemble est bien trop maladroit pour que je trouve cela efficace. Pire, j'ai à chaque fois cette sensation d'une accumulation de scènes gratuites qui ne servent qu'à appuyer un certain voyeurisme et où l'image de la femme véhiculée ne me plait pas. Je suis sans doute vieux jeu ou aigri, je n'en sais rien, mais du coup, je trouve que cela dure une éternité et je m'ennuie assez fermement.

La seule chose à la limite que je pourrais apprécier un tout petit peu, c'est Jean-Pierre Marielle (Pierre-François Le Clainche). Fidèle à ses habitudes, même si il cabotine et est dans la surenchère, son jeu me fait sourire. Les excès de son personnage lui vont bien et lorsqu'on le voit, il parvient à exister à l'écran.

Derrière lui, je trouve ça juste fade. Je ne me suis jamais attaché à Emmanuelle Seigner (Odile) que je trouve inutile et inintéressante dans son traitement. Richard Bohringer (Jean-Jean) en fait des tonnes dans sa caricature, ça ne m'intéresse pas non plus et dans les seconds rôles, si l'espace d'un moment je trouve ça drôle de revoir ici Mathilde Seigner (Tututt) et Jeanne Savary (Cisca), ce n'est pas non plus ce qui va me faire grimper au rideau.

La réalisation de Claude Miller ne sauve pas les meubles également. Tout comme son histoire, je trouve l'ensemble purement gratuit avec des gros plans pas très subtil et une originalité un peu à la ramasse. Le film m'apparaissait déjà vieillot à l'époque et c'est encore pire maintenant avec une photographie pas très belle et des cadrages peu inspirés.

Il y avait pourtant matière à faire un film " j'aime la vie " comme je les apprécie mais on a juste un résultat quelconque qui tombe dans le voyeurisme ridicule. Je ne ressens même pas le moindre côté érotique, la moindre passion. Je vois juste quelque chose de fade et long malgré sa courte durée avec un montage très simpliste. Même la bande originale composée par Pierre Boscheron, Vincent Glenn et Antoine Ouvrier m'inspire peu.

Le sourire

Pour résumer, je me suis vraiment fait violence pour revoir " Le sourire " en intégralité. Le résultat est pire que dans mes souvenirs et passe totalement à la trappe. Je continuerais d'avoir une légère tendresse pour cette œuvre parce qu'elle me permet de revoir mon oncle de temps en temps mais ça s'arrête là. Hormis Jean-Pierre Marielle qui par moment rehausse un peu le niveau, il n'y a rien qui mérite que je m'y attarde davantage et j'ai beau lui laisser sa chance, à chaque fois, je suis déçu...


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