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Drugdealer - The End Of Comedy

Publié le 12 septembre 2016 par Toto
Drugdealer - The End Of Comedy Ça commence sur un rythme jazzy lancinant. Le genre utilisé dans les bandes originales de films pour accompagner les scènes de fin de soirée mélancoliques. Puis, tout de suite, on passe à une pop simple, mélodique, épurée, à la cool et aux connotations sixties. Tout ça pourrait s'apparenter à de l'easy listening. Et c'est sans doute un peu le cas. Mais c'est aussi de la musique qu'on peut écouter seul, sans rien faire d'autre. Parce que même en y prêtant attention, elle tient debout et s'avère très agréable à l'oreille. De la bonne came en somme, dont on ne se lasse pas. Pas étonnant que le nom du groupe soit Drugdealer. Michael Collins, l'homme orchestre se cachant derrière le pseudonyme, a convié quelques amis, les musiciens de Mac Demarco comme l'omniprésent Ariel Pink, toujours là quand il s'agit de produire de jolies mélodies avec trois bouts de ficelle ou encore la belle voix de la chanteuse de Weyes Blood dont le prochain disque à paraître très bientôt a été produit par l'admirable Chris Cohen.
Drugdealer - The End Of Comedy Drugdealer n'est d'ailleurs pas sans rappeler la pop délicate de Chris Cohen en plus immédiat ou parfois à un Syd Barrett en moins fou et plus orchestré. Bref, ce disque classe et léger est à déguster sans modération.
Clip de "Suddendly" (feat. Weyes Blood) :

"Easy to forget" (feat. Ariel Pink) :

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