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Clinc ou le deep learning appliqué à l’épargne

Publié le 16 septembre 2016 par Pnordey @latelier

Faire épargner de manière automatique et selon les habitudes de dépenses de chacun, telle est l’ambition de la startup berlinoise, Clinc.

Dans la famille des startups prometteuses de la scène fintech berlinoise, Clinc. A l’origine, Julien Arnold, le fondateur de Numbrs, autre fintech dans l’agrégation de comptes bancaires mobiles.

L’idée de Clinc est simple : apprendre aux jeunes gens (entre 18 et 32 ans), sans douleur, ce sur quoi leurs parents ont échoué - épargner.

L’application observe un premier temps, discrètement, les habitudes dépensières de ses clients, puis met de côté automatiquement, et au moment opportun. L’algorithme sait quand le faire, selon les charges fixes et annexes, observées.

Par exemple, l’application va mettre de côté en voyant le virement surprise de Grand-mère pour Noël.

Le service devrait à son lancement être gratuit - et est aujourd’hui en version bêta. Les fondateurs comptent se rémunérer sur des services supplémentaires. Grâce à l’observation du comportement de l’utilisateur et l’épargne générée, Clinc dispense des conseils. On pourrait imaginer qu’elle assiste le client dans des investissements. La startup pourrait alors se rémunérer là-dessus.

Finalement, l’application repose sur un système vieux comme le monde, celui du vide-poches. A la fin de la journée, le vide-poches reçoit les petites pièces qui embarrassent nos poches. Pour autant, ce qui est déposé ne grève pas particulièrement son propriétaire. A la fin du mois, en revanche, la somme peut être conséquente.


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