Testé pour vous : la liseuse Kindle

Il y a quoi dans tes valises quand tu rentres de France ?
Hé bien… des livres, des livres, du chocolat noir, des robes et des chaussures, parfois des sacs, mais surtout des livres, des livres et encore des livres…
Ca ne pouvait plus durer.
Eternelle amoureuse des pages et du papier j’ai testé un peu par hasard la liseuse de MiniJack, amenée il y a bien 3 ou 4 ans par un Père Noel fourbu de porter à chaque voyage tous les tomes de La Guerre des Clans et autres romans pour ados qui pèsent trois tonnes. Allez pas tant par hasard que ça le test j’avoue, c’était pour télécharger « La Folie du rangement » (on en reparlera) et le bouquin sur la chrononutrition. Exaltant. N’empêche que je me suis rendue compte de quelques avantages :
– c’est vraiment top de pouvoir télécharger en deux secondes tout ce que tu veux quand tu n’as pas accès à une librairie française dans ta ville, ou à la livraison par internet en 48h
– le confort de lecture est optimal quelque soit la luminosité, y compris dans le noir quand tu as Namour qui dort à côté.

L’idée a fait son chemin et pour mon anniversaire, tadaaaaaammmm, j’ai reçu un Kindle Surprise (pas si surprise que ça, je l’ai commandé moi-même en fait) (romantisme quand tu nous tiens…)

Hé bien vous savez quoi ? J’adore !!! J’ai d’abord adoré ne ramener qu’un tiers de mon volume de livres habituel (ce qui laisse plus de place pour le chocolat et les chaussures, voire les fournitures scolaires des djeunes), et utilise la liseuse au quotidien, avec de nombreux avantages :
– je télécharge les livres selon mes envies, toujours en deux secondes, et pas besoin de prévoir trois mois à l’avance
– vu son poids plume et son gabarit extra-plat (modèle voyage) je peux la glisser dans n’importe quel sac et l’emmener partout. Essaye donc de faire rentrer le dernier Ken Follet de 1200 pages dans un sac de soirée, good luck. Comment ça tu ne lis pas en soirée ? Et dans le métro/bus/taxi pour y aller ?
– tu peux vraiment lire la nuit sans t’abimer les yeux ni déranger ton conjoint (good night Namour)
– les oeuvres tombées dans le domaine public sont téléchargeables gratuitement, si bien que tu n’es jamais au grand jamais à cours de lecture, même si ta carte bleue est périmée, ton compte vidé ou ton budget lecture largement explosé.

Après deux mois de test bilan très positif donc, avec une utilisation assez précise : je continue d’acheter les « vrais » livres de mes auteurs favoris et de tout ce qui est littérature contemporaine, et suis passée au Kindle pour tous les livres type thriller ou les classiques, avec un principe d’alternance. En ce moment Les Jours de mon Abandon d’Elena Ferrante sur papier, et Millénium 4 et La Femme de trente Ans de Balzac ( quand je veux m’endormir vite) sur le Kindle.
D’un côté les livres que je veux garder et pouvoir prêter, de l’autre ceux que je ne pense pas relire (tout ce qui est policier) et que j’avale à toute vitesse ou les classiques. Catherine Cusset : papier – Grangé : Kindle.

Le vrai constat est surtout que je lis deux fois plus, et deux livres en même temps, ce que je ne faisais jamais avant. En gros papier le jour et Kindle le soir, la nuit et dans les transports. Je dors moins aussi…

Mais je suis trop contente.

Et vous, liseuse ou papier ?