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Durarara !! tome 1, Riohgo Narita

Par Maliae

durararatome1Résumé : À Ikebukuro, les gangs, les gens étranges et les légendes urbaines sont monnaie courante… Mikado Ryûgamine, un lycéen d’apparence banale et sans histoires, est invité à s’installer dans le quartier tokyoïte d’Ikebukuro par son ami d’enfance. Son souhait le plus cher est de vivre des aventures extraordinaires et de découvrir l’ambiance des grandes villes ! Avec un type violent habillé en barman, un informateur fauteur de troubles, des vendeurs russes de sushis, le mystérieux gang des Dollars et une motarde sans tête qui rôdent dans le quartier, Mikado est loin de se douter que sa vie va prendre un étrange virage à 180 degrés…

Illustré par: Suzuhito Yasuda

Avis : Je connais l’animé de Durarara !! depuis pas mal de temps. Je savais que ça venait d’un Light Novel et quand j’ai vu que les éditions Ofelbe l’éditaient enfin en France, j’étais bonheur et joie. J’ai donc pu découvrir cet oeuvre sous sa forme originale et j’ai adoré. C’est du Light Novel, donc l’écriture est très light, justement. Y a pas vraiment de recherche de style, donc faut pas s’attendre à quelque chose d’hyper bien écrit. Bien, on est prévenu. Et pour le reste?

Bah cette histoire c’est juste de la bombe. Les personnages sont tous complètement tarés (et pourtant vachement attachants) et la représentation de l’amour est la plupart du temps, hyper hyper malsaine. Le plus souvent, ils sont prêt à tout écraser autour d’eux pour avoir la personne qu’ils aiment, quitte à piétiner les désirs de cette même personne. Entre Namie amoureuse de son petit frère, ou Seiji (le petit frère en question) qui a également un gros gros pète au casque et dont l’amour est très malsain aussi. Mais ils ne sont pas les seuls personnages dont l’amour est louche, ceci dit pour d’autres, vous verrez bien.

Mon personnage préféré du Light Novel (qui était déjà mon chouchou de l’animé) c’est Izaya Orihara. C’est un personnage vraiment complexe, qui adore les humains et surtout jouer avec. Qui semble jouer sur tous les tableaux et dont les réelles intentions restent flous. Mais bon, il est hyper charismatique, et je l’adore. J’aime aussi beaucoup Shizuo et sa force légendaire, bien qu’il apparaisse assez peu dans ce tome là, on le voit, et sa rivalité et son inimitié avec Izaya sont mis en avant. On fait aussi la rencontre de Mikado. Ce dernier vient de la campagne, et est décidé à vivre une aventure en emménageant à Tokyo. Il paraît être le personnage le plus tranquille et le plus normal de tout le livre, comme quoi les apparences sont trompeuses. Sa soif d’aventure est limite malsaine. J’adore son meilleur ami, Kida, il est pas mal décalé et paraît vivre un tripe permanent, bien qu’il n’ait que peu d’importance dans l’histoire (pour ce premier tome en tout cas), je le trouve hyper attachant.

Dans cette histoire, il y a aussi un fond de fantastique avec le personnage de Celty. Une fée. Une Dullahan plus exactement. Celty est à la recherche de sa tête qui a disparu, et parcourt les rues d’Ikebukuro sur une moto silencieuse. Elle devient une légende dans Tokyo, sans en avoir tout à fait conscience. Celty se pose beaucoup de question sur l’humanité et ce qui la rend différente des humains (en plus du fait qu’elle n’ait pas de tête). Elle vit chez Shunra, un médecin un peu bizarre et pas super honnête. Ils sont tous les deux très proches, puisque ça fait vingt ans qu’ils vivent ensemble.

Finalement on rencontre un type russe, Simon, qui fait du démarchage devant un restaurant de Sushi, et des membres de l’organisation des Dollars dont Kadota qui se demande qui est le fondateur des Dollars. Sachant qu’en plus, les Dollars sont devenus la deuxième légende d’Ikebukuro. Et certains des membres ne sont pas très nets non plus (je pense à Yumasaki).

Comme vous le voyez il y a pas mal de personnages, mais on ne s’y perds pas vraiment je trouve, c’est assez facile à suivre et à replacer (mais c’est peut-être parce que j’ai vu l’animé et que je pouvais facilement savoir qui ils étaient).

Il y a pas mal d’action, de questionnements également, sur la mort, la vie, l’humanité, l’amour… Il y a un côté gore, glauque et malsain, et en même temps c’est complètement déjantée.

En bref, j’ai passé un super moment de lecture, je me suis vraiment éclatée. Et puis j’aime bien que tout finisse lié, et que la boucle se boucle.
Je veux trop la suite.

Phrases post-itées : 
« Si l’on meurt pour se libérer d’une souffrance, ne vaut-il pas mieux en être conscient ? Si vous mourez pour échapper à la souffrance, est-ce que cela ne requiert pas, après, une forme qui reconnaisse que vous avez été délivrée ? »

« – Ne t’inquiète pas. Ce ne sont pas des cadavres, on n’a fait que transporter deux femmes bourrées sur un banc. 
– Dans des valises ? »

« De plus, les contrôles contre les traversées clandestines étaient beaucoup plus stricts que vingt ans auparavant. Une tête était devenue indispensable pour quitter le Japon. »

L’opening 1 de l’animé (parce qu’il clash !) : 


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