Magazine Culture

ALA: tendances

Publié le 20 juin 2008 par Pintini
Eric L. Morgan a dressé une liste des tendances potentielles qui pourraient alimenter les discussions lors de la conférence d'été de l'American Library Association (ALA).
Ce qui suit est un bref résumé des points mentionnés par E. L. Morgan (aménagés parfois à ma sauce):
> Sites web
Le contenu est roi, certes. Mais ne dédaignons pas la structure (visuelle et graphique) de l'information que nous proposons. Pas pour le plaisir des yeux, mais pour améliorer et "simplifier" l'accès à l'information. Evitons de perdre les utilisateurs dans les méandres d'une structure trop lourde.
> Données de la recherche
Tout le monde ne sera pas d'accord, mais il est important aussi, dans certaines disciplines, d'avoir accès à l'état de la recherche avant le stade des résultats et de la publication. Une réponse possible: les dépôts institutionnels peuvent aussi accueillir le workflow de la recherche, pas seulement les publications finales.
> Dépôts institutionnels
Pour Morgan, l'accent doit être mis, avec raison, sur les services: versioning, outils collaboratifs (la recherche n'est pas le fait d'un individu, mais d'un groupe de personnes), réutilisation de l'information, etc.
> Appareils mobiles
(Ou portables.) Morgan semble conquis par l'iPhone: interface facile à utiliser; connectivité rapide; applications plein écran (évite donc le scrolling qui en énerve plus d'un).
> Opacs de nouvelle génération
Nous y (re)voilà. Morgan préconise l'utilisation de fonctionnalités d'action: Tag. Share. Review. Add. Read. Save. Delete. Annotate. Index. Syndicate. Cite. Compare forward and backward in time. Compare and contrast with other documents. Transform into other formats. Distill. Purchase. Sell. Recommend. Rate. Create flip book. Create tag cloud. Find email address of author. Discuss with colleagues. Etc.
> Libre accès
Nous y (re)voilà 2. On connaît les limites et les contraintes des différents modèles de libre accès, aux revues notamment. Eh bien justement, il n'y a pas que les revues, nous dit Morgan. Et il n'y a pas que le contenu. Comme pour les dépôts, comme pour les Opacs, nous pouvons offrir des services et enrichir la recherche/navigation des utilisateurs: le contenu peut provenir de différentes sources (Open Content Alliance, Project Gutenburg, etc.), et peut être proposé avec des services: création de bibliographies, traçage des citations; trouver des termes semblables dans différents supports (revues, livres), etc.. Bref, essayons de rendre le contenu en libre accès plus "réel".
> Réseaux sociaux
Ne nous trompons pas d'objectif: oublions notre ego (oui, je sais, pour certains, c'est extrêmement difficile) et pensons aux utilisateurs: le but est d'utiliser les réseaux sociaux et leurs outils pour permettre un meilleur (voire différent) accès aux informations et aux services que nos institutions proposent. Nous devons nous "effacer" et laisser sur le devant de la scène le contenu et les services.
> Services web/API
En vrac: SRU/SRW, OpenSearch, OAI-PMH, OAI-ORE, Rss, Atom... Ces services web, pour faire court, permettent une interaction machine-à-machine, c'est-à-dire un partage non-ambigu de données entre deux machines. Par exemple, entre votre Opac et Amazon. Entre votre dépôt institutionnel et des dépôts disciplinaires ou transnationaux. Etc. Bien qu'ils soient différents, ces services opèrent le même genre de tâches: effectuer une requête, attendre, recevoir une réponse (du contenu). Donc, Morgan nous suggère de 1) rendre notre contenu accessible via des API, 2) enrichir notre contenu par des agrégations provenant d'autres contenus. Le but étant, toujours le même, de permettre aux utilisateurs de trouver mieux et plus.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Pintini 1 partage Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine