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Cinéma : Tu ne tueras point, avant première

Publié le 10 octobre 2016 par Framboise32

tu ne tueras point (Copier)

Tu ne tueras point, en VO  Hacksaw Ridge, est le nouveau film que réalise Mel Gibson. Au casting, Andrew Garfield, Vince Vaughn, Teresa Palmer, Sam Worthington, Luke Bracey, Hugo Weaving, Rachel Griffiths, Richard Roxburgh, Luke Pegler, Richard Pyros, Ben Mingay, Firass Dirani, Harry Greenwood, Damien Thomlinson, Milo Gibson, Nathaniel Buzolic, Rhys Bellamy

Synopsis : Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer. Il s’engagea tout de même dans l’infanterie comme médecin. Son refus d’infléchir ses convictions lui valut d’être rudement mené par ses camarades et sa hiérarchie, mais c’est armé de sa seule foi qu’il est entré dans l’enfer de la guerre pour en devenir l’un des plus grands héros. Lors de la bataille d’Okinawa sur l’imprenable falaise de Maeda,  il a réussi à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l’ennemi, ramenant en sureté, du champ de bataille, un à un les soldats blessés.

Les infos :

Le scénario, inspiré d’une histoire vraie, est co-écrit par Andrew Knight, Robert Schenkkan et Randall Wallace.

« Lorsque j’ai entendu parler de Desmond Doss, le premier objecteur de conscience à recevoir la Médaille d’honneur, la plus haute distinction militaire des États-Unis, j’ai été stupéfait par l’ampleur de son sacrifice. De la manière la plus pure et la plus altruiste qui soit, cet homme a risqué sa vie à maintes reprises pour sauver celle de ses camarades. Desmond était un homme ordinaire, mais il a accompli l’extraordinaire.  Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté et que tous les jeunes hommes se sont précipités pour s’enrôler, Desmond s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances religieuses et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme. Son refus d’infléchir ses convictions lui a valu d’être intensément persécuté, mais c’est uniquement armé de sa foi qu’il est entré dans l’enfer de la guerre pour devenir l’un des plus grands héros de tous les temps. Desmond Doss était un être à part. Rares sont ceux qui seraient capables d’agir comme il l’a fait. L’humilité dont il a toujours fait preuve en évoquant ses actes  héroïques témoigne de son immense force de caractère. Desmond a d’ailleurs toujours refusé que son histoire soit adaptée au cinéma, soutenant que les « vrais héros » étaient ceux qui avaient laissé leur vie sur le champ de bataille. Dans un paysage cinématographique dominé par des « super-héros » fictifs, j’ai pensé qu’il était temps de rendre hommage à ce héros tout à fait réel. Andrew Garfield incarne avec brio Desmond Doss, dont il a réussi à saisir l’essence. Les acteurs secondaires et l’équipe technique ont également fait un travail remarquable. Je suis reconnaissant à chacun d’entre eux pour leur contribution. Ce fut un honneur et un privilège de raconter cette histoire. » Mel Gibson

C’est là que Desmond Doss a démontré qu’il avait non seulement des principes, mais qu’il possédait également un courage rare. Exposé aux tirs nourris de l’ennemi désespéré, Doss a en effet refusé de se replier. Lorsque son bataillon a battu en retraite, il est resté, seul avec ses convictions, pour aller aider au péril de sa propre vie quelque 75 hommes grièvement blessés qui seraient morts s’il n’était pas intervenu.

Desmond Doss s’est vu remettre la Médaille d’honneur des mains du Président Harry Truman en octobre 1945, avec un éloge soulignant « son extraordinaire bravoure et sa détermination à toute épreuve face au danger ». C’est alors que son histoire a retenu l’attention du cinéma. Ceux qui ont entendu parler des exploits accomplis par le soldat et qui en ont saisi le caractère exceptionnel (seuls deux autres objecteurs de conscience ont en effet reçu la Médaille d’honneur), ont immédiatement su qu’ils avaient affaire à une histoire éloquente source de réflexion. Il aura cependant fallu attendre 50 ans pour qu’elle soit portée à l’écran – en partie parce que Desmond Doss a choisi de mener une existence paisible et humble loin des feux des médias.

Desmond Doss est décédé en mars 2006, à l’âge de 87 ans. Plusieurs années auparavant, le cinéaste Terry Benedict avait reçu sa bénédiction pour réaliser un documentaire intitulé « The Conscientious Objector » et avait acquis les droits de son histoire. Convaincu que le temps était venu d’explorer l’histoire de Desmond Doss à travers le prisme de la fiction au cinéma, Terry Benedict a approché le producteur David Permut. Ce dernier a à son tour contacté Bill Mechanic, qui s’est montré très enthousiaste à l’idée de prendre part au projet.

Concernant les scènes de guerre, Mel Gibson a choisi de réaliser autant d’effets que possible lors du tournage et d’avoir très peu recours aux effets visuels. Le film a ainsi permis la création de plusieurs effets spéciaux physiques innovants, utilisés par le réalisateur de la deuxième équipe et coordinateur des cascades Mic Rodgers et le superviseur des effets spéciaux Dan Oliver et son adjoint Lloyd Finnemore. Pour recréer l’intense pyrotechnie de la bataille d’Okinawa sur le tournage, l’équipe en charge des effets spéciaux a mis au point un nouveau dispositif qu’elle a surnommé « la boîte à bombes ». Il s’agit d’une alternative aux outils habituellement utilisés pour le tournage de ce genre de scènes comme les pots à feu, qui ne produisent pas suffisamment de débris.

Le tournage s’est entièrement déroulé en Australie, où l’équipe a pu reproduire la Virginie des années 1930 et le terrain broussailleux et hostile de Hacksaw Ridge.

Le film est présenté hors compétition lors de la Mostra de Venise 2016. Tu ne tueras point sort en salles le 9 novembre 2016 . Il est distribué par  Metropolitan FilmExport

La critique :

Tu ne tueras point c’est l’histoire d’un homme Desmond Doss, objecteur de conscience. Un homme croyant, bienveillant et non violent.  Un homme avec des convictions qui ne cédera jamais sous la pression. Desmond veut aller au front mais ne veut pas toucher une arme. Dilemme pour l’armée, un texte de loi va le sauver in-extremis de la cour martiale. Desmond finira en Héros en sauvant à lui seul 75 soldats blessés lors de la bataille de Hacksaw Ridge derrière les lignes japonaises, une des pires batailles de la guerre du Pacifique. Desmond Doss a d’abord été considéré comme « fou » puis dangereux et enfin héroïque.

Evidemment l’histoire est extraordinaire. Et Mel Gibson nous présente un vrai spectacle. Il filme en détail l’horreur de la guerre pour mieux prôner la paix . L’horreur ce sont  les scènes de guerre, c’est une surenchère au niveau des batailles impressionnantes, (des scènes invraisemblables pour certaines).  On nous montre de beaux gros plans  de chair déchirée, de bras, de jambes arrachées, de lambeaux de peaux, de souffrance, de visages brulés… No limit !  Ca finit par en faire « trop » !

Quelques réserves cependant de ma part. On nous fait la morale. Le message est clair, On honore les soldats (à l’américaine avec les ralentis et la musique..)  mais on déteste la guerre. Et puis il y a la foi, s’accrocher à ses croyances,  la parole de Dieu.  Autre fait dérangeant, le conflit n’est filmé que coté américain, les japonais sont totalement absents du récit à part quand on les voit arriver sur les soldats. Les seules scènes ou ils sont la, on nous les présente comme démoniaques, fourbes.. D’ailleurs il y a une scène ou le capitaine dit à Desmond Doss que l’ennemi est satan, acquiescé par Doss.  Et puis il y a cette fin théatrale qui vient un peu gâcher ce film de guerre spectaculaire….

Pour incarner le soldat,  Andrew Garfield est formidable. Il a un visage d’ange, bienveillant mais déterminé (je suis fan de l’acteur depuis Boy A) .

Tu ne tueras point est un film de guerre sans concession, Mel Gibson nous en met plein les yeux. Quelques réserves quant à la morale et la fin théatrale mais le spectacle est là. Accrochez vous il y a des images sanglantes


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